Des films de la région Mena sélectionnés au Festival de Cannes 2022


Le Festival de Cannes est de retour avec la promesse de promouvoir les films du monde entier.

Le rassemblement cinématographique le plus prestigieux du monde a traversé une période difficile ces deux dernières années – annulé en 2020 en raison de la pandémie, et déplacé en juillet de l’année dernière dans une tentative désespérée de distancer Covid-19.

Cette année, pour le 75e événement, il est de retour à sa place traditionnelle en mai, avec un éventail éblouissant de films en compétition et hors compétition.

Le tapis rouge sera déroulé pour des célébrités dont Tom Cruise (présentant Top Gun : Maverick) et Baz Luhrmann (de retour à Cannes avec son Elvis biopic). Mais il y aura aussi beaucoup de talents de la région de Mena.

‘Garçon du ciel’

Dirigé par: Tarik Saleh

Le Suédois Tarik Saleh revient une fois de plus aux racines de son père égyptien, comme il l’avait fait pour sa saga policière au Caire en 2017 L’incident du Nil Hilton.

Ce film met en vedette Fares Fares, et l’acteur libanais revient pour un rôle de premier plan dans Garçon du ciella première participation du réalisateur à la compétition principale de Cannes.

L’histoire suit Adam, le fils d’un pêcheur, qui se voit offrir la chance d’étudier à l’Université Al-Azhar au Caire. Mais lorsque le Grand Imam meurt subitement, Adam se retrouve au milieu d’une lutte de pouvoir entre l’élite religieuse et politique égyptienne.

After Saleh a réalisé des épisodes de Westworld et Ray Donovanainsi que le récent thriller d’action de Chris Pine Le contracteurc’est intrigant de le revoir dans le domaine de l’art et essai dans un film qui semble destiné à être l’un des sujets de discussion du festival.

« Sainte Araignée »

Dirigé par: Ali Abbassi

Le cinéaste irano-danois Ali Abbasi a remporté un franc succès avec son conte aux allures de fable de 2018 Frontièreet grâce à cela, il décroche une place dans la compétition principale de Cannes avec Sainte Araignée.

Abbasi, qui devrait également réaliser des épisodes de la très attendue adaptation du jeu vidéo Le dernier d’entre nousa été contraint de retarder la production sur Sainte Araignée pendant un an à cause du Covid-19, et a fini par tourner en Jordanie.

L’intrigue est extrêmement séduisante : l’histoire suit une journaliste qui plonge dans le monde souterrain de la ville sainte iranienne de Mashhad, alors qu’elle enquête sur les meurtres de travailleuses du sexe par le soi-disant « Spider Killer », qui croit qu’il nettoie les rues de pécheurs.

« Sous les figuiers »

Dirigé par: Erige Sehiri

Jouer dans le volet Quinzaine des Réalisateurs, c’est Sous les figuiers du cinéaste franco-tunisien Erige Sehiri, qui a grandi à Lyon. Elle est ensuite retournée dans la Tunisie natale de ses parents en janvier 2011, après la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, où elle a d’abord travaillé comme journaliste.

Sehiri s’est depuis tourné vers la réalisation, réalisant le long métrage documentaire de 2018 Hommes de chemin de ferse déroulant dans l’univers des conducteurs de trains tunisiens.

Sous les figuiers marque son premier long métrage de fiction et retrace l’histoire d’un groupe d’adolescents travaillant comme cueilleurs de figues pendant un été, alors que des flirts se produisent et des étincelles de romance. Avec un casting d’acteurs non professionnels, il a été tourné à Kersa, un village amazigh du nord-ouest de la Tunisie réputé pour ses figues.

‘Le barrage’

Dirigé par: Ali Cherri

Prenant également place à la Quinzaine des Réalisateurs, Le barrage, le nouveau film de l’artiste libanais Ali Cherri. Le travail acclamé de Cherri, né à Beyrouth, en estampes, sculptures et installations vidéo a été exposé dans le monde entier et il est l’artiste en résidence 2021 à la prestigieuse National Gallery de Londres.

Le barrage marque son premier long métrage. Écrit par Cherri et Geoffroy Grison, en collaboration avec le réalisateur français admiré Bertrand Bonello (2011’s Maison de la tolérance), il se déroule au Soudan, près du barrage de Merowe, et met en vedette le nouveau venu Maher El Khair. Il incarne Maher, qui travaille dans une briqueterie traditionnelle près du Nil, mais disparaît chaque soir en secret dans le désert pour construire une mystérieuse construction en boue.

Coproduction de six pays, dont le Liban et le Qatar, elle est tout aussi unique que les œuvres de Cherri.

« Achkal »

Dirigé par: Youssef Chebi

Un autre titre de la Quinzaine des Réalisateurs est Ashkal, le premier long métrage du cinéaste tunisien Youssef Chebbi. Alors qu’il a déjà barré deux courts métrages (Vers le Nord et Les Profoudeurs), ainsi que co-réalisé le documentaire primé en 2012 Babylonecela ressemble à un pas en avant pour Chebbi.

Co-écrit par lui et François-Michel Allegrini, le film est une histoire mystérieuse qui se déroule dans la Tunisie post-révolutionnaire. Deux policiers, Fatma (Fatma Oussaifi) et Batal (Mohamed Houcine Grayaa), découvrent un cadavre brûlé dans l’un des chantiers abandonnés du quartier des Jardins de Carthage à Tunis.

Le film a été décrit comme « un film policier dans une veine de film noir qui se rapproche lentement de la science-fiction », ce qui excitera sûrement les téléspectateurs à Cannes.

« Le caftan bleu »

Dirigé par: Maryam Touzani

Dans la catégorie Un Certain Regard est Le caftan bleuun film coproduit par le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, qui avait eu l’honneur l’an dernier de voir son Battements de Casablanca devenir le premier long métrage marocain à jouer dans la compétition principale de Cannes.

Une scène de 'The Blue Caftan'.  Photo: Les films du Nouveau Monde - Ali n' Productions - Velvet Films - Snowglobe

Le caftan bleu est réalisé par l’épouse d’Ayouch, l’actrice-scénariste Maryam Touzani, qui a également eu son film de 2019 Adam dans la catégorie Un Certain Regard. Son dernier film raconte l’histoire d’un couple – Halim et Mina – qui tenait une boutique de caftans dans l’un des plus anciens marchés du Maroc. Mais les choses changent lorsqu’ils embauchent un jeune apprenti dans le magasin. Encore un drame aux allures délicates pour la Croisette.

‘Harka’

Dirigé par: Lotfy Nathan

Un autre réalisateur avec une histoire tunisienne qui fait ses débuts au cinéma à Cannes cette année est Lotfy Nathan. Le cinéaste, né de parents égyptiens, est surtout connu pour son documentaire de 2013 12 heures garçonsbasé sur des motards illégaux à Baltimore.

Sélectionné à Un Certain Regard, son nouveau film Harka raconte l’histoire d’un jeune homme d’une vingtaine d’années nommé Ali vivant en marge. Gagner déjà sa vie en vendant de l’essence de contrebande, sa vie prend un tournant lorsque son père meurt subitement et qu’il doit s’occuper de ses deux jeunes sœurs. Alors qu’il tient à trouver un emploi légitime, seules des opportunités illicites semblent se présenter.

Le rôle d’Ali est Adam Bessa, l’acteur français qui a déjà joué dans Mossoul (produit par Avengers : Fin de partie réalisateurs Joe et Anthony Russo) et le thriller d’action de Netflix Extractionavec Chris Hemsworth.

Le Festival de Cannes se déroule du 17 au 28 mai

Faites défiler la galerie ci-dessous pour voir la cérémonie d’ouverture de Festival de Cannes 2021:

Mis à jour : 09 mai 2022, 04:23

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