Définition du risque de change



Qu’est-ce que le risque de change ?

Le risque de change, communément appelé risque de change, résulte de la variation du prix d’une devise par rapport à une autre. Les investisseurs ou les entreprises qui ont des actifs ou des opérations commerciales au-delà des frontières nationales sont exposés au risque de change qui peut générer des profits et des pertes imprévisibles. De nombreux investisseurs institutionnels, tels que les fonds spéculatifs et les fonds communs de placement, et les sociétés multinationales utilisent le forex, les contrats à terme, les contrats d’options ou d’autres produits dérivés pour couvrir le risque.

Le risque de change expliqué

La gestion du risque de change a commencé à attirer l’attention dans les années 90 en réponse à la crise latino-américaine de 1994, lorsque de nombreux pays de cette région détenaient une dette extérieure qui dépassait leur capacité de gain et leur capacité de remboursement. La crise monétaire asiatique de 1997, qui a commencé avec l’effondrement financier du baht thaïlandais, a maintenu l’accent sur le risque de change dans les années qui ont suivi.

Points clés à retenir

  • Le risque de change est la possibilité de perdre de l’argent en raison d’évolutions défavorables des taux de change.
  • Les entreprises et les particuliers qui opèrent sur les marchés étrangers sont exposés au risque de change.
  • Les investisseurs institutionnels, tels que les fonds spéculatifs et les fonds communs de placement, ainsi que les grandes sociétés multinationales, couvrent le risque de change sur le marché des changes et avec des produits dérivés tels que les contrats à terme et les options.

Le risque de change peut être réduit par une couverture, qui compense les fluctuations de change. Si un investisseur américain détient des actions au Canada, par exemple, le rendement réalisé est affecté à la fois par la variation du cours des actions et par la variation de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain. Si un rendement de 15 % sur les actions canadiennes est réalisé et que le dollar canadien se déprécie de 15 % par rapport au dollar américain, l’investisseur atteint le seuil de rentabilité, moins les frais de négociation associés.

Exemples de risque de change

Pour réduire le risque de change, les investisseurs américains peuvent envisager d’investir dans des pays dont les devises et les taux d’intérêt sont en forte hausse. Cependant, les investisseurs doivent examiner l’inflation d’un pays, car une dette élevée précède généralement l’inflation. Cela peut entraîner une perte de confiance économique, ce qui peut entraîner une chute de la monnaie d’un pays. La hausse des devises est associée à un faible ratio dette/produit intérieur brut (PIB).

Le franc suisse est un exemple de monnaie qui devrait rester bien soutenue en raison du système politique stable du pays et du faible ratio dette/PIB. Le dollar néo-zélandais devrait rester robuste en raison des exportations stables de son agriculture et de son industrie laitière qui pourraient contribuer à la possibilité d’une hausse des taux d’intérêt. Les actions étrangères surperforment parfois pendant les périodes de faiblesse du dollar américain, ce qui se produit généralement lorsque les taux d’intérêt aux États-Unis sont inférieurs à ceux d’autres pays.

Investir dans des obligations peut exposer les investisseurs au risque de change car ils ont des bénéfices plus faibles pour compenser les pertes causées par les fluctuations des devises. Les fluctuations des devises dans un indice obligataire étranger sont souvent le double du rendement d’une obligation. Investir dans des obligations libellées en dollars américains produit des rendements plus constants car le risque de change est évité. Pendant ce temps, investir à l’échelle mondiale est une stratégie prudente pour atténuer le risque de change, car le fait d’avoir un portefeuille diversifié par régions géographiques offre une couverture contre les fluctuations des devises. Les investisseurs peuvent envisager d’investir dans des pays dont la devise est liée au dollar américain, comme la Chine. Cela n’est cependant pas sans risque, car les banques centrales peuvent ajuster la relation d’ancrage, ce qui serait susceptible d’affecter les rendements des investissements.

Considérations particulières

De nombreux fonds négociés en bourse (FNB) et fonds communs de placement sont conçus pour réduire le risque de change en étant couverts, généralement à l’aide de devises, d’options ou de contrats à terme. En fait, la hausse du dollar américain a entraîné l’introduction d’une pléthore de fonds couverts en devises pour les marchés développés et émergents tels que l’Allemagne, le Japon et la Chine. L’inconvénient des fonds couverts en devises est qu’ils peuvent réduire les gains et sont plus chers que les fonds qui ne sont pas couverts en devises.

iShares de BlackRock, par exemple, possède sa propre gamme d’ETF couverts contre le risque de change comme alternative à ses fonds internationaux phares moins chers. Début 2016, les investisseurs ont commencé à réduire leur exposition aux ETF couverts contre le risque de change en réponse à l’affaiblissement du dollar américain, une tendance qui s’est depuis poursuivie et a conduit à la fermeture d’un certain nombre de ces fonds.

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