Définition de la surcotisation



Qu’est-ce qu’une surcotisation ?

Le terme cotisation excédentaire fait référence à tout montant qu’un contribuable réserve à un régime de retraite déductible d’impôt qui dépasse la cotisation maximale autorisée pour une période donnée. Les limites de cotisation sont déterminées et régulièrement ajustées par le registraire d’un régime de retraite ou l’Internal Revenue Service (IRS). Cotiser en trop à votre régime de retraite peut entraîner des pénalités si les contribuables ne règlent pas les montants excédentaires dans un certain délai.

Points clés à retenir

  • Une cotisation excédentaire est tout montant qu’une personne réserve à un régime de retraite déductible d’impôt qui dépasse la cotisation maximale autorisée pour une période donnée.
  • L’IRS impose une pénalité de 6 % pour chaque année où tout montant excédentaire cotisé reste dans un compte de retraite jusqu’à ce qu’il soit rectifié.
  • Les contribuables peuvent retirer l’excédent et les revenus connexes ou l’appliquer à la cotisation d’une année future.
  • Les titulaires de régime doivent aviser l’administrateur du régime ou leur employeur pour régler le problème.
  • Les régimes parrainés par l’employeur exigent que des formulaires W-2 modifiés soient délivrés aux employés.

Comprendre la surcotisation

L’IRS fixe des limites au montant que les contribuables peuvent investir chaque année dans leurs comptes d’épargne-retraite. L’agence impose différentes limites pour différents plans et les ajuste chaque année en fonction de l’inflation. Par exemple, les contribuables individuels peuvent cotiser au maximum :

  • 19 500 $ en 2021 (20 500 $ en 2022) à un régime 401(k), 403(b) ou d’intéressement. Les personnes de 50 ans et plus peuvent faire une contribution de rattrapage supplémentaire de 6 500 $ par année.
  • 6 000 $ en 2021 (et en 2022) sur un compte de retraite individuel (IRA) avec 1 000 $ supplémentaires par an pour les 50 ans et plus
  • 58 000 $ en 2021 (61 000 $ en 2022) à un IRA simplifié pour la retraite des employés (SEP)
  • 13 500 $ en 2021 (14 000 $ en 2022) à un SIMPLE IRA

Bien qu’il soit important de maximiser vos limites de contribution, n’allez pas trop loin. Tout montant que vous investissez dans ces comptes au-delà des limites est considéré comme des cotisations excédentaires. En tant que tels, ils ne sont pas éligibles aux allégements fiscaux que vous pourriez recevoir, comme ceux associés aux IRA, qui réduisent votre facture fiscale. En fait, les cotisations excédentaires risquent de vous coûter plus d’argent au cours de l’année d’imposition où elles sont versées.

L’IRS impose une pénalité de 6 % sur le montant de l’excédent chaque année jusqu’à ce que vous corrigiez la situation. Et toute contribution excédentaire versée à un IRA ne peut pas être utilisée pour réduire votre revenu imposable. Voici ce que vous pouvez faire pour régler la situation :

  • Vous avez jusqu’à la date limite de déclaration de revenus de cette année (généralement le 15 avril) pour retirer l’excédent et tout revenu connexe. Les gains sur cet excédent doivent être déclarés comme un revenu dans votre déclaration de revenus. Gardez à l’esprit que vous encourrez une pénalité de retrait anticipé de 10 % si vous n’êtes pas 59½.
  • Vous pouvez appliquer l’excédent au plafond de cotisation de l’année suivante. Mais cela signifie que vous devrez payer la pénalité de 6 % dans l’année en cours.

Les limites des régimes parrainés par l’employeur comme un 401 (k) ne s’appliquent qu’aux cotisations des employés, telles que celles effectuées par le biais de retenues sur la paie. Les correspondances des employeurs ne comptent pas pour les cotisations excédentaires.

Considérations particulières

Assurez-vous d’informer votre administrateur de régime ou votre employeur si vous dépassez la limite de l’IRS pour votre 401(k), 403(b), IRA ou tout autre type de compte de retraite. Plus tôt vous faites la notification l’année suivant la cotisation excédentaire, mieux c’est. Il appartient à l’administrateur du régime de rembourser tout paiement excédentaire aux employés (dans le cas d’un régime parrainé par l’employeur), ainsi que tout revenu sur les cotisations excédentaires.

L’envoi de cette notification le plus tôt possible donne aux administrateurs de régime suffisamment de temps pour remplir les formalités administratives nécessaires, en particulier lorsque les régimes sont détenus par l’intermédiaire d’un employeur. Cela comprend généralement l’ajustement des cotisations provenant des chèques des employés sur une base avant impôt et leur comptabilisation en tant que salaire sur les formulaires W-2 des employés. Cela laisse suffisamment de temps aux employés pour émettre de nouveaux formulaires avant la date limite annuelle de production des déclarations de revenus.

Risques de surcotisation

Comme indiqué ci-dessus, il est important de corriger rapidement les cotisations excédentaires. Sinon, des problèmes fiscaux s’ensuivent souvent. Si le montant excédentaire n’est pas restitué aux employés concernés dans un délai suffisant pour produire leur déclaration de revenus, les employés courent le risque d’une double imposition. Autrement dit, ils pourraient payer des impôts l’année où l’excédent s’est produit, et doivent encore payer l’année suivante également.

Pour éviter la double imposition, certains salariés peuvent déposer une déclaration rectificative avec la cotisation excédentaire prélevée, ainsi que les revenus liés à la cotisation excédentaire. Cela doit cependant être fait avant la date limite de prorogation de la taxe.

Les cotisations excessives aux IRA sont un peu plus faciles à corriger, mais elles entraînent toujours des sanctions. Les employés peuvent laisser leurs comptes tranquilles et désigner toute cotisation excédentaire vers la limite de l’année prochaine. N’oubliez pas que cette pénalité de 6 % s’applique sur tout excédent par année. Bien sûr, toute cotisation individuelle doit être ajustée à l’avenir pour éviter de créer à nouveau une surcotisation l’année suivante.

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