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Les stagiaires du master GIZMAT (Gestion Intégrée des Zoonoses et Maladies Animales Tropicales) de l’ENVT nous présentent leurs missions.

L’ENVT propose le master GIZMAT, un parcours de master interdisciplinaire monté en collaboration avec le CIRAD et qui s’insère dans la mention Biologie-Santé de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier de Toulouse.

Nous sommes partis à la rencontre des stagiaires qui nous présentent les objectifs de leur stage :

Daniel Akinsola

Daniel AKINSOLA

Je suis actuellement en stage au sein de l’unité IHAP (Interaction Hôtes-Agents Pathogènes) dans une équipe de virologie. De nombreux virus circulent actuellement dans les élevages français causant parfois des infections cliniques graves. C’est le cas notamment du virus de la bronchite infectieuse et depuis novembre 2021, d’une nouvelle épizootie de H5N1 hautement pathogène.

Mon projet d’étape vise à évaluer de nouvelles stratégies de détection précoce et non invasives aux oiseaux à l’instar des prélèvements environnementaux (Poussières et aérosols) comme une alternative à l’écouvillonnage trachéal, cloacal.

Robin Dardel

Robin DARDEL

Dans un contexte où la tuberculose bovine (maladie règlementée) connait une augmentation de cas dans certains départements de France, avec des réservoirs dans la faune sauvage (blaireau, sanglier, cervidés), mon stade consiste à concevoir une méthode d’évaluation des contacts bovins /blaireaux dans les pâtures.

Proposé par l’OFB, ce stade permettra d’utiliser cette méthode sur le terrain dans le Calvados et d’utiliser les données nécessaires pour mettre en place une base de données utilisable par les autorités sanitaires locales.

Sophie Planchand et Oksana Saccavini

Sophie PLANCHAND

En élevage, l’intervention de personnes extérieures représente un risque de faire entrer ou sortir des maladies contagieuses, et ainsi de les propager sur un territoire donné. Afin de réduire ce risque, les éleveurs sont formés pour appliquer des mesures de biosécurité (l’équivalent de gestes barrières), ce qui est d’autant plus important au vu de la crise d’influenza aviaire qui sévit actuellement dans le sud-ouest .Mon étape menée à l’ENVT aux côtés de l’équipe EPIDESA, consiste en la réalisation et l’analyse d’enquêtes auprès d’éleveurs, afin d’expliquer le décalage paradoxal observé entre leurs connaissances sur le sujet, et les pratiques de biosécurité effectivement appliquée.

Oksana SACCAVINI

En stage au sein de l’équipe EPIDESA de l’ENVT, mon stage se focalise sur le ramassage des volailles, pratique jugée à risque en matière de biosécurité. Les objectifs de cette étude sont de construire une intervention auprès des éleveurs de la filière avicole du sud-ouest, visant à améliorer les pratiques de biosécurité au moment du ramassage, et à en évaluer les effets. Mon stage se compose ainsi d’entretiens semi-directifs, d’interventions sous forme de coaching des éleveurs, de leur équipe de santé, technique et de ramasseurs et de visites de suivi via des focus group.

Gauthier Vercher

Gauthier VERCHER

Je suis en stage dans l’équipe ASTRE du CIRAD à Montpellier, et plus précisément, je travaille au sein du projet MOOD (MOnitoring Outbreak events for Disease surveillance in a data science context). Mon objectif est de caractériser les facteurs qui influent sur les délais de confirmation et de notification des événements sanitaires en Europe, afin de dégager des voies d’amélioration possibles. Je m’intéresse aux facteurs socio-économiques, au développement des services de santé publique vétérinaire et aux capacités institutionnelles afin de rendre compte au mieux des différentes étapes impliquées dans les délais de notification (détection, confirmation, déclaration). J’ai donc un grand nombre de variables et de données qui vont me permettre de réaliser un modèle statistique, grâce auquel je pourrai déterminer les facteurs significativement associés aux délais, et de quelle manière ils les présentent.

Kenza Bourrier

Kenza BOURRIER

Je suis actuellement en stage au sein de l’unité IHAP (interaction hôte-agent pathogène) dans une équipe de parasitologie.

Le but du projet (réalisé dans le cadre d’une thèse universitaire) est de proposer à des éleveurs motivés de mettre en place ce que l’on appelle un traitement ciblé sélectif (choisir quand et quel animal traité), pour éviter de favoriser le développement de larves résistantes aux antiparasitaires. Le projet allie à la fois des recherches bibliographiques, communication avec différents partenaires, mais également investigation de terrain auprès des éleveurs.

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