Decathlon travaille sur un masque permettant de faire du sport en intérieur


Une lueur d’espoir pour les salles de sport fermées depuis plusieurs mois en raison de la crise sanitaire? Decathlon annonce plancher sur un modèle de masque barrière spécialement conçu pour l’activité physique en intérieur. La marque nordiste y travaille aux côtés de l’Afnor (Association française de normalisation), qui avait déjà produit un cahier des charges pour les masques dits grands publics en avril 2020. L’Afnor a bon espoir de publier fin janvier ou début février les spécifications d’un masque sportif de ce type, qui seront accessibles à tous les industriels souhaitant se lancer dans leur fabrication.Il faudra ensuite que les autorités sanitaires valident un tel masque.

La ministre des Sports Roxana Maracineanu s’était exprimée sur le sujet au micro de RTL le 19 janvier dernier, assurant que ses services étaient « en train de normer [ce nouveau masque] pour que les fabricants puissent lancer leur fabrication « . Le nouvel équipement devra être capable de fournir une protection suffisante tout en permettant une meilleure respirabilité, un véritable défi technique. Le ministère des Sports espère disposer de ce masque pour le sport » d’ici un mois « . Décathlon table plutôt sur la fin-mars.

Pas avant la fin du premier trimestre 2021

« Nous serons en mesure de communiquer plus de détails sur ce produit (fonctionnalité, technicité, disponibilité, commercialisation…), possiblement à la fin du premier trimestre 2021 », a avancé Decathlon dans un communiqué laconique jeudi 21 janvier, expliquant que les premiers essais ayez lieu d’ici là auprès d’acteurs du sport. Le fabricant s’est associé à l’Union Sport et Cycle ainsi qu’à différents représentants de l’industrie du textile. « Nous avançons pas à pas et souhaitons bien valider toutes les étapes du processus de développement, en interne ainsi qu’avec le panel d’experts du Comité ayant travaillé sur le masque barrière », indique le fabricant.

Durant l’été 2020, la marque française s’était illustrée en proposant les plans en « open data » de son masque de plongée Easybreath, utilisé après modifications comme dispositif de ventilation pour les patients en détresse respiratoire. L’enseigne en avait même distribué quelques dizaines de milliers à des hôpitaux.

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