De Affaires de santé: Disparités d’espérance de vie du côté américain de la frontière


La région frontalière américano-mexicaine des États-Unis se compare défavorablement en termes de statut socio-économique au reste des États-Unis. Les résidents hispaniques de la région ont moins accès aux soins de santé et une utilisation plus faible du système de santé par rapport aux Blancs non hispaniques de la région et aux Hispaniques dans d’autres parties du pays. Une nouvelle étude, publiée avant impression par Affaires de santé, calcule l’espérance de vie pour un groupe de comtés du côté américain de la frontière. Selon l’étude, parmi les groupes raciaux/ethniques de la région frontalière par rapport à l’ensemble des États-Unis, les résidents amérindiens/indigènes de l’Alaska et hispaniques vivaient, en moyenne, environ deux ans de moins que ces mêmes populations à l’échelle nationale. (Voir la pièce ci-dessous.) Selon l’étude, bien que les résidents blancs, noirs et asiatiques de la région frontalière puissent s’attendre à vivre plus longtemps que les résidents des États-Unis dans leur ensemble ainsi que les résidents des comtés non frontaliers des États frontaliers, les hispaniques et les américains Les résidents indiens ne pouvaient pas. Pour obtenir leurs conclusions, les auteurs ont examiné les données du National Center for Health Statistics et d’autres ensembles de données accessibles au public de ces dernières années. Cette étude fera partie de Affaires de santé‘ Numéro de juillet, un numéro thématique sur les frontières, les immigrés et la santé, à paraître le mardi 6 juillet à 16 h, heure de l’Est.

Espérance de vie à la frontière américano-mexicaine : preuves de disparités selon le lieu, la race et l’ethnicité

Par Keith P. Gennuso, Elizabeth A. Pollock et Anne M. Roubal

https://health-policy.healthaffairs.org/july2021issue/gennuso

Les auteurs sont affiliés à l’Université du Wisconsin-Madison

Cette étude, qui a été financée par une subvention de la Fondation Robert Wood Johnson, paraîtra également dans le numéro de juillet 2021 de la revue.

« Le contraste en matière de santé entre les zones urbaines et rurales de la région frontalière est important à noter car les estimations globales de l’espérance de vie pour la région sont dominées par la grande proportion de la population vivant dans les villes », notent également les auteurs. Ils concluent : «[D]ata fournissant des preuves des disparités spécifiques auxquelles la région frontalière est confrontée peut aider à définir des priorités pour l’amélioration de la santé pour de nombreuses municipalités, organisations à but non lucratif, universités et systèmes de santé dans la région.

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