Ces niches fiscales dans le viseur du gouvernement


Le gouvernement envisage d’inclure des suppressions de niches fiscales dans le projet de loi de finances 2021. Une décision en phase avec son objectif de simplification du Code des impôts.

Alors que la crise sanitaire a sérieusement dégradé les comptes publics, le gouvernement ne serait pas contre la suppression de quelques niches fiscales dans le cadre du projet de loi de finances 2021. Les Échos, plusieurs options sont sur la table pour réduire le nombre de ces dispositifs dérogatoires qui coûtent 90 milliards d’euros à l’État cette année. La disparition de certaines d’entre elles jugées « obsolètes » répondrait par ailleurs à l’objectif de simplification du Code des impôts.

Bercy pourrait ainsi mettre fin à l’exonération de taxe intérieure de consommation pour les huiles végétales pures ou encore au régime fiscal accordé aux entrepreneurs étrangers lauréats du prix « French Tech Ticket ». Celui-ci prévoit une dotation de 12.500 euros exonérée de CSG-CRDS et d’impôt sur le revenu pour une cinquantaine de dirigeants qui implantent l’activité de leur start-up en France.

Des « aménagements » pour le crédit impôt recherche?

Dans Les Échos, le rapporteur général du budget, Laurent Saint-Martin, n’exclut pas non plus « des aménagements sur certains crédits lourds comme le crédit impôt en faveur de la recherche, ou le crédit d’impôt sur l’innovation, pour être davantage en conformité avec le droit européen « .

En revanche, le gouvernement ne devrait pas toucher aux dispositifs destinés aux secteurs les plus fragilisés par la crise, comme celui de la construction qui a déjà obtenu le prolongement d’un dispositif Pinel sur l’investissement locatif et du prêt à taux zéro .

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