Burkina Faso: La 3e édition du symposium international sur la gestion durable des terres du 17 au 21 mai 2021


En prélude à la 3e édition du symposium scientifique international sur la gestion durable des terres, le comité d’organisation a tenu un point d’échanges avec les hommes de médias ce samedi 15 mai 2021 à Ouagadougou.

La troisième édition du symposium sur la gestion durable des terres (GDT) se tiendra du 17 au 21 mai 2021 à l’Université Virtuelle sise à Ouaga 2000 sous le thème général « Accès aux intrants, innovations et matériels agricoles pour une gestion durable des terres: Quels défis pour les petits producteurs d’Afrique? ».

« Le symposium sur la gestion durable des terres visées à capitaliser les nouvelles informations, aussi bien scientifiques que politiques en matière de GDT en Afrique, échanger avec les acteurs de terrain sur les contraintes de mise en œuvre des programmes et initiatives en matière de GDT », A laissé entrer Issa Martin Bikienga, président du comité d’organisation, par ailleurs ancien ministre de l’agriculture et consultant en développement rural.

Il a également ajouté que cette rencontre de spécialistes permet de vérifier les mécanismes facilitant l’accès aux intrants, les innovations agricoles en matière de GDT et les matériels agricoles par les petits producteurs et l’analyse des mécanismes susceptibles de fonctionner à l’implantation réseau de référence sur la GDT notamment par la mise en place d’un centre d’excellence sur la GDT.

Les pertes de terres en Afrique engendrent d’importantes pertes de devises

A écouter Issa Martin Bikienga, la problématique de la gestion durable des terres (GDT) est une préoccupation mondiale. Selon les estimations de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, environ 24% de la surface de la terre s’est dégradée pendant une période d’environ 20 ans.

En outre, 12 millions d’hectares de terres sont perdus chaque année, affectant près de 1.500 millions de personnes dans le monde. La question de la dégradation des terres est beaucoup plus préoccupante en Afrique, où l’économie est essentiellement agricole.

Selon les experts, les pertes de terres en Afrique engendrent d’importantes pertes de devises, contribuant ainsi à maintenir le continent dans une situation de précarité définie par la pauvreté et l’insécurité alimentaire.

L’étude sur l’économie de la dégradation des terres a révélé qu’environ 72 milliards de dollars pourraient être générés chaque année en Afrique si des actions de gestion durable des sols sont des entreprises par les différents pays.

Face à ces multiples désagréments, le symposium sur la Gestion Durable des Terres se veut un cadre de partage des résultats de recherches innovantes et de politiques en matière de GDT entre chercheurs, décideurs, agents de développement, les organisations des producteurs et les privés.

Frédéric KAMBOU

Pour Burkina24

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