Analysis-Soccer-De Bruyne entre sur la scène de l’Euro pour épargner les rougissements de la Belgique


COPENHAGUE (Reuters) – L’entrée tardive de Kevin De Bruyne sur la scène du Championnat d’Europe a non seulement transformé une Belgique assiégée en vainqueur contre le Danemark lors du choc du Groupe B de jeudi, mais a également souligné les riches ressources qui en font un favori pour le titre.

De Bruyne avait raté le match d’ouverture du week-end dernier pour les Belges les mieux classés, se remettant d’une double fracture faciale alors que ses coéquipiers battaient la Russie.

Jeudi encore une fois, il n’a pas commencé, mais est entré en jeu après la mi-temps avec son équipe s’inclinant 1-0 pour rappeler au monde son éclat. De Bruyne a inscrit un but et en a marqué un autre lors d’un retour 2-1 qui a assuré la place de la Belgique au tour suivant.

Atteindre son réservoir de talent, l’entraîneur Roberto Martinez a également pu faire appel à Eden Hazard et Axel Witsel comme autres remplaçants pour sceller le match.

Le trio n’est toujours pas en pleine forme – De Bruyne après n’avoir pas joué pendant près de trois semaines, Hazard après une saison difficile au Real Madrid et Witsel après une horrible blessure au tendon d’Achille qui l’a presque exclu du tournoi.

C’était la première action de Witsel depuis janvier.

Pourtant, ils ont réussi à renverser la vapeur de la Belgique dans une sinistre démonstration de potentiel, même s’ils sont toujours présentés avec douceur par leur entraîneur.

Ils seront probablement dans la formation de départ à partir des huitièmes de finale, offrant à la Belgique un véritable espoir pour un premier trophée majeur et posant une perspective effrayante pour les adversaires.

POUR CHRÉTIEN

Le Danemark a cherché à évoquer l’esprit de Christian Eriksen, mais l’effort d’essayer de forger la victoire de leur collègue touché leur a finalement coûté cher et les oblige à battre la Russie pour avoir une chance d’éviter l’élimination.

L’équipe locale a utilisé l’énergie collective de leurs émotions refoulées et d’une foule partisane bruyante pour marquer en 99 secondes, puis s’ingénier à donner à la Belgique l’air perplexe et perplexe au cours d’une première mi-temps rapide et furieuse.

Le Danemark a remporté presque tous les défis, pressé comme des hommes possédés et rattrapé ses adversaires alors qu’ils entraient dans la pause en tête.

Allongé dans son lit d’hôpital à quelques mètres seulement du stade, attendant d’être équipé d’un dispositif de démarrage cardiaque, il aurait entendu le bruit, ressenti l’énergie et apprécié l’effort.

Mais il n’y avait aucun moyen de maintenir le rythme et, épuisés d’énergie en seconde période, les Danois ont succombé alors que De Bruyne a joué une passe parfaite pour l’égalisation puis a frappé le vainqueur.

(Écrit par Mark Gleeson à Cape Town ; édité par Andrew Cawthorne)

Laisser un commentaire