Air France: la fronde des salariés

Aprs une premire manifestation Marseille, c’est au tour des salaris Air France bass Toulouse de manifester contre la fermeture annonce des bases de province.

Publié le 10-05-2021 par Esther Buitekant

Air France cherche faire des conomies

Le projet d’Air France de fermer ses trois bases de Marseille, Nice et Toulouse ne passe pas. Ce dimanche, plus de cent salaris personnels navigants de la compagnie ont répondu à l’appel du collectif SOS Bases Province et ont manifesté leur contenu à l’aroport de Toulouse Blagnac. L’objectif de cette mobilisation est d’alerter l’opinion publique sur les intentions d’Air France. ‘Le 1er fvrier, nous avons appris de manire informelle que la direction voulait fermer les trois bases province cres entre 2011 et 2012. En installant des gens en province, l’entreprise avait plus payer les frais d’htel ni de transport. C’tait donc la base une stratgie pour concurrencer les low cost qui, elles, ont bien compris l’intrt de se baser en province ‘, a expliqué Stéphane Pasqualini, membre du syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC), rattaché FO. Mais la pandmie de Covid-19 qui a paralysé le trafic aérien pendant de longs mois, et les sept milliards d’euros de pertes sur l’exercice 2020, ont semble-t-il fait voluer la compagnie sur cette question.

360 personnels navigants concerne par ces fermetures

En mars dernier, la direction d’Air France avait confirmé l’AFP qu’elle reflétait « la fermeture de ses bases de province pour ses personnels navigants dans le cadre de la restructuration de son rseau domestique ». « Cette volution devrait faire l’objet de discussions et ngociations pralables avec les organisations syndicales et l’ensemble des salaris concerne qui se verraient proposer des mobilits au sein de l’entreprise », avait ajout la compagnie. Ce sont aujourd’hui 360 personnes, dont 117 Toulouse, qui concernent la fermeture des trois bases. Une situation très stressante pour bon nombre d’entre eux. « A l’ouverture de la base, j’ai acheté une maison avec mon compagnon et aujourd’hui on vit dans cette crainte permanente de devoir quitter la région toulousaine parce que les trajets avec Paris sont complexes grer et ont un cot financier important » , a notamment tmoign auprs de l’AFP un chef de cabine de 34 ans bas Toulouse.