Actualité littéraire – Peinture et nuits torrides selon Berthe Morisot


Après Paul Cézanne, Mika Biermann se consacre à cette figure de l’impressionnisme dans un ouvrage aux instantanés aussi brefs que fulgurants.

Portrait de Berthe Morisot étendue, par Édouard Manet, 1873.

Portrait de Berthe Morisot étendue, par Édouard Manet, 1873.

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Elle se présente en couverture du livre sous les traits évanescents que lui a donnés en 1872 son beau-frère Édouard Manet. La voilà, «Berthe Morisot au bouquet de violettes», dans un tableau qui dit à peine ce que cette femme libre et opiniâtre a été de son vivant: un peintre impressionniste qui n’a cessé de batailler dans un environnement masculin très condescendant. Pour apercevoir quelques lignes de cette héroïne, il faut plonger dans le bref roman que lui consacre Mika Biermann, auteur qui nous a régalés en 2020 d’un remarquable et tout aussi concis «Trois jours dans la vie de Paul Cézanne». L’Allemand, qui rédige cependant en français, complet un diptyque où pinceaux, chevalets et toiles se mêlent aux destins de protagonistes dont le quotidien aux allants vaporeux et coulants est entrecoupé de poussées fébriles.

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