Acquérir un chalet : questions d’argent


Nous souhaitons nous procurer un chalet à la campagne pour passer de bons moments en famille. Comment faire pour savoir si on en a les moyens ?

Il faut en effet déterminer si c’est un projet viable à court et à long terme. L’épargne dont vous devrez était-elle destinée à un autre projet d’importance, comme la retraite ou les études de vos enfants ? Si oui, peut-être devrez-vous reconsidérer votre achat ou vos options de financement. Le fait de déposer une demande de préautorisation hypothécaire auprès de votre institution financière vous permettra également d’évaluer votre capacité financière de façon réaliste. Vous ne voulez surtout pas augmenter votre stress financier et mettre ainsi en péril vos projets d’avenir. Vous devez établir un plan budgétaire qui tient aussi compte des impondérables comme l’inflation, la hausse des taux d’intérêt, les assurances, l’entretien, voire l’essence pour vous rendre à votre chalet !

Comment pouvons-nous utiliser notre résidence principale comme levier de financement ?

À mes yeux, une bonne façon de faire est d’utiliser votre marge de crédit hypothécaire, dans le cas où vous avez réussi à dégager de l’équité avec les années. Procéder ainsi vous permettra de bénéficier d’un taux d’intérêt optimal et vous procurera la flexibilité quant à l’accès aux fonds.

Louer notre futur chalet peut-il nous permettre d’obtenir du financement, comme lorsqu’on achète un immeuble à revenus ?

Pas tout à fait, car les revenus de location à court terme ne sont pas calculés pour la qualification hypothécaire (seuls les baux à long terme peuvent l’être). Si vous pensez louer votre chalet, spécifiez-vous d’abord que la municipalité où il est situé le permet et informez-en votre assureur afin d’obtenir la bonne couverture. Et sachez que les revenus de location sont imposables.

Dans l’état actuel du marché, propice aux vendeurs, beaucoup d’offres d’achat sont déposées sans garantie légale. Le recommandez-vous ?

Acheter sans garantie légale signifie qu’on acquiert le chalet dans l’état où il se trouve, avec ses défauts. Ainsi, vous pourriez ne pas avoir de recours contre le vendeur en cas de vice apparent. C’est donc un pense-y-bien. Dans ces conditions, n’achetez jamais un chalet sans le faire inspecter par un.e professionnel.le.

Dans quelle mesure doit-on se méfier de la hausse actuelle des taux d’intérêt ?

Nous sommes en effet dans une période haussière. Depuis quelques années, l’évaluation des demandes de financement hypothécaire se base sur un taux plus élevé que celui proposé. Ainsi, votre capacité de rembourser un montant supérieur en cas de hausse des taux sera adaptée, dans une certaine mesure, par votre institution financière. Si ça monte encore beaucoup, pourriez-vous toujours vous acquitter de vos obligations ? On peut se prémunir des futures hausses en garantissant son taux hypothécaire et en conservant une marge de manœuvre dans son budget, certes, mais aussi en ayant un coussin de sûreté, un fonds d’urgence si on veut, pour les imprévus.


Ce contenu a été produit par Mishmash Studio de marques en collaboration avec l’annonceur. Les journalistes de L’actualité n’ont pas été impliqués dans la production de ce contenu.

Laisser un commentaire