À vos côtés, à Fresnes, pour parler recrutement et actualité !


C’est à l’occasion d’un nouveau Mardis de l’emploi que Quentin Lhui vous emmène à la rencontre d’un métier qui recrute en partenariat avec Carrefours pour l’emploi. Pour ça il se rend au centre pénitentiaire de Fresnes. Il détient 1715 détenus, ce qui fait du centre le deuxième plus peuplée de notre région après Fleury-Merogis. Le métier ? Surveillant pénitentiaire ! Ce ne sont pas moins de 700 postes qui sont à pourvoir en France avec les plus gros besoins en Île-de-France. Le métier recrute sur concours avec, pour les postes de notre région, un concours particulier : le CNAL. A la clé : le poste et une prime d’installation de 8000€ contre un engagement de servir 6 ans dans la région. Concernant la rémunération en début de carrière, un surveillant pénitentiaire peut percevoir une rémunération nette d’environ 1850€ (heures supplémentaires et primes comprises).

Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires.
Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires. © Radio-France
Quentin Lhui

Cet établissement a été mis en service en 1898 nous précisons Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires. Son architecture reflète le courant hygiéniste de l’époque : « c’est un courant qui a façonné les rues de notre capitale en redessinant des artères bien claires et ouvertes et donc le centre pénitentiaire de Fresnesses a correspondu à cette de faire rentrer la lumière et circuler l’air. Une préoccupation qui trouve tout son sens encore aujourd’hui avec la circulation du virus ». La région Île-de-France a d’énormes besoins de recrutement avec ses 17 centres : « Il ya 8000 agents dont une grande partie sont des sortants d’école qui, après quelques années d’exercice, vont avoir l’envie de repartir en province ».

Alors, ce métier de surveillant pénitentiaire, c’est quoi ? Yohann, surveillant pénitentiaire au Centre pénitentiaire de Fresnes nous répond : « c’est une personne qui gère des détenus qui sont détenus pour une certaine peine. On commence à 7h du matin avec soit 7h ou 12h de travail dans la journée ». Et les tâches principales sont variées : la sûreté des personnes détenues, le maintien des liens familiaux avec les visites au salon mais aussi la réinsertion de ces derniers. Un métier qui ne manque pas d’évolution possible : « On peut passer certaines notes pour évoluer au sein du métier de surveillant, sinon il y a d’autres métiers selon les appétences de chacun ».

À votre rencontre, pour parler actu

Et comme tous les jours, nous allons vers vous, dans la rue, pour vous tendre le micro ! Au menu, les préoccupations liées à la rentrée scolaire ! Quentin rencontre Laurence, une maman d’un élève en maternelle. La rentrée s’est bien passée, même si les informations sur les nouveaux protocoles sont arrivés un peu tard selon Laurence : « Je me suis un petit peu pris la tête, ça a été diffusé assez tardivement… La veille pour la rentrée, c’est pas terrible de la part du ministère, ils auraient dû nous en aviser plus tôt ». Sa fille, elle, est contente : « mes copains sont très gentils ». Voilà tout le monde content donc avec un regret de la part de Laurence : « Quand je repasse à mon enfance, je me dis que le virus gâche un peu les choses. Les enfants sont lésés ».

Autre maman : Fanny ! Son fils est en CM2. Et les nouveaux protocoles ne la séduisent pas ! « Il faudra faire un autotest quand il y aura un cas dans la classe. Je trouve ça un peu dommage, c’est une attestation sur l’honneur. On peut mentir ». Que la classe ferme, pas de soucis, mais c’est encore pour les parents que ça devient compliqué : « C’est pas évident au bout d’un moment pour les parents ». Et en plus, Fanny est aide-soignante aux urgences : « ça va pas du tout, y’a de moins en moins de personnels et de plus en plus de COVID qui arrive. Y’a tous les profils mais ceux qui restent hospitalisés c’est les non-vaccinés entre 20 et 70 ans ».

Thomas lui est au 6ème. Il se rend au collège quand il tombe sur Quentin ! Content de retrouver ses copains, il vit bien le protocole même si c’est « un peu énervant », comme ses professeurs selon lui. Il commence par le français, mais il préfère les maths. Le confinement a laissé des traces cela dit, grand adepte du basket, il subit les contraintes liées aux restrictions sanitaires.



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