à deux semaines de la reprise de la Coupe du monde, les Bleues veulent mettre l’affaire Simon au second plan


Alors que l’affaire Julia Simon a explosé au début de l’été, la gagnante du Gros Globe de cristal et sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet veulent se focaliser sur le sportif et la reprise de la Coupe du monde de biathlon, qui débute dans deux semaines à Ostersund (Suède).

L’affaire avait bouleversé le monde du biathlon au début de l’été. Après une saison 2022-2023 couronnée de succès avec la quête de son premier Gros Globe de cristal, Julia Simon a été accusée par sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet de fraude à la carte bancaire. Des faits qui seraient des produits en août 2022 en Norvège, avant le début de la saison à laquelle n’a pas participé Braisaz-Bouchet en raison de son congés maternité. Visée par deux plaintes, Julia Simon a nié les faits, avant de porter plainte à son tour pour usurpation d’identité.

Alors que l’enquête est toujours en cours, les deux biathlètes ont repris le chemin des pistes avec en point d’orgue le début de la Coupe du monde, prévue le 25 novembre à Ostersund (Suède). Si la meilleure biathlète du monde a passé une grande partie de sa préparation en solitaire – non sans être en contact permanent avec ses coachs Jean-Paul Giachino et Cyril Burdet – elle a réintégré le groupe début octobre avec une envie : « passer à autre chose « .

« Laisser ces histoires de côté »

« (Le retour dans le groupe) ça s’est passé. On a fait ça progressivement, on est toutes très professionnelles. On est là pour performer. J’ai fait ma meilleure saison l’an dernier, les filles aussi. Justine revient de grossesse, elle a envie de performer. On est toutes là pour un objectif commun. C’est ça le plus important et ça nous permet de voir qu’on a encore des objectifs et laisser ces histoires de côté », a confié la championne. du monde de la poursuite au micro de RMC Sport.

De son côté, Justine Braisaz-Bouchet ne veut pas se focaliser sur ce qu’il s’est passé l’an dernier, « une affaire privée » qui « n’a pas sa place ni dans le collectif ni dans [son] projet sportif ». Pas « inquiète » pour sa reprise après un an à regarder les compétitions derrière sa télévision, la championne olympique de la mass start espère « monter sur la boîte plusieurs fois cet hiver ».

Après une cuvée 2022-2023 exceptionnelle sur le plan collectif (petit globe de la meilleure nation et celui du relais féminin) et individuel pour chacune des filles du groupe, les entraîneurs veillent au grain et observent la cohésion. « L’ambiance est correcte. On sait très bien que ce ne sont pas toutes des copines qui iront passer des vacances ensemble. Mais on est là pour faire du sport, elles savent pourquoi elles sont là, on se concentre là dessus. Les affaires extra-sportives sont mises de côté, rappelle le coach de tir Jean-Paul Giachino. Il faut qu’elle se concentre sur son sport. Tout le monde est passé à autre chose et elle aussi. »

Analie Simon avec Léna Marjak

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