une entreprise s’organise pour que ses salariés fassent du sport malgré le couvre-feu


C’est ce qu’on appelle s’adapter à la situation: les salles de sports sont fermées, le couvre-feu est tenu, alors, courir, par exemple après sa journée de travail, n’est pas évident. Aux Sables d’Olonne, un gros cabinet d’expert comptables, comptant 17 salariés, a trouvé une solution pour concilier travail, sport, et donc bien être. L’entreprise Belle et Dhaine a décidé d’adapter les horaires pour que les salariés peuvent faire du sport en milieu de journée.

Tout le monde y gagne – Olivier Dhaine, chef d’entreprise

Le principe, c’est que chacun doit faire ses heures de travail, quitte à commencer plus tôt et finir plus tard. Du coup, la pause de la mi journée peut être rallongée pour aller courir une petite heure. Pauline est une des salariés à l’origine de cette organisation: «On doit être là six heures par jour. Il y a cinq heures qu’on peut placer comme on veut. On peut commencer plus tout le matin, ou finir plus tard le soir ». Du coup, la pause de la mie journée est bien plus longue que ce qui est prévu normalement. L’important, c’est que le travail soit fait, dit le patron, Olivier Dhaine. Tout le monde y gagne, y compris l’entreprise elle-même: «Je me rends compte que quand les salariés sont défoulés, l’esprit aéré, tout va beaucoup mieux au cabinet».

L’autre intérêt, c’est que les petits groupes de deux à quatre personnes qui vont courir pendant une petite heure, suscitent des vocations. Autres salariés, qui n’étaient pas franchement portés sur le sport, ont décidé de se mettre à courir eux aussi…



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