Z, le film sur RMC Sport : les moments les plus Zlatanesques


Ce jeudi 10 juin, RMC Sport a diffusé les 3 épisodes de Z, le film, revenant sur la carrière, les buts et les punchlines de Zlatan Ibrahimovic. Déjà disponibles en replay, ces 3 heures de grand football sont riches en moments forts. Et même en moments Zlatanesques…

Celui où les coéquipiers de Zlatan avouent qu’il les saoûle

Dans l’épisode 1 de Z, le film, on découvre la jeunesse difficile de Zlatan, mais aussi son arrogance déjà très prononcée. Dès son plus jeune âge, il veut être le meilleur, pense l’être et le revendique, comme en témoigne ses premiers entraîneurs en Suède. Il finit par débarquer dans le club de Malmö, dont il devient la star, très jeune. Mais son attitude ne plaît pas vraiment à ses coéquipiers, plus l’âge, et qui n’hésite pas, dans un document de l’époque, à dire face caméra ce qu’ils pensent du jeune avant-centre : « il pense être une star mais il n’en est pas encore une ». On sent que Zlatan agace, déjà, et ce n’est que le début, comme on va le voir par la suite…

Niveau de Zlatanerie : 77%

Celui où il dribble toute une défense pour marquer

Après Malmö, Zlatan part pour l’Ajax Amsterdam. C’est là qu’il se fait connaître, en disputant la Ligue des Champions et en inscrivant des buts spectaculaires. Bien avant les ailes de pigeon et coups de pieds acrobatiques qui vont faire sa légende, il y en a un surtout qui reste dans les mémoires. Contre le NAC Breda en 2004, il dribble 6 joueurs sur une vingtaine de mètres, multiplie les petits crochets et fait tomber les défenseurs, pour une dinguerie de but, rappelant Maradona et le Ronadlo brésilien. Un but qui avait fait le tour de l’Europe à l’époque, mais que les plus jeunes n’avaient peut-être pas encore vu.

Niveau de Zlatanerie : 98%

Celui où c’est la guerre contre Messi et Guardiola

Après avoir triomphé en Italie et marché sur la Série A, Zlatan arrive au FC Barcelone, pour jouer avec Messi, Xavi, Iniesta ou Puyol, le tout sous les ordres de Pep Guardiola. Comme à L’Ajax, où Zlatan était en conflit ouvert avec les jeunes issus du centre de formation (dont Van Der Vaart, son ennemi), le Suédois ne parvient pas à s’intégrer, et pour cause : Messi est alors le meilleur joueur du monde, et ne veut pas qu’on lui fasse de l’ombre. Habitué à être la star, Zlatan a du mal à se faire une place en Catalogne, et se prend régulièrement la tête avec Guardiola, qu’il finit par accuser de ne pas savoir l’utiliser, et appelle « le philosophe » en quittant le club avec fracas.

Niveau de Zlatanerie : 82%

Celui où il Zlatane la France

Après un retour réussi en Italie, au Milan AC, Zlatan arrive en 2012 au PSG, et va marcher sur la France, grâce à ses crampons taille 47. On revoit son arrivée, ses prises de bec réguliers avec les journalistes, son énervement après un match à Bordeaux, où l’arbitre ne siffle pas faute alors que le gardien prend le ballon avec les mains suite à une passe en retrait (« Je n’ai jamais vu ça en 15 ans de carrière, ce pays de m**** ne mérite pas le PSG »), ses altercations avec d’autres joueurs et ses buts. On découvre aussi la face obscure de Zlatan, avec son attitude méprisante envers le gardien du parking du club, qu’il ignore systématiquement, alors qu’il gare son devant l’entrée, choose normalement interdite…

Niveau de Zlatanerie : 2000%

Celui où il chante l’hymne national suédois

Zlatan ne participera pas à l’Euro 2020 (en 2021) qui débute, à cause d’une blessure, mais avait annoncé son retour en équipe nationale au début de l’année. On le voit ému en conférence de presse, au moment d’évoquer l’éloignement que cela va vivre avec sa famille, bulle sanitaire oblige. Oui, Zlatan pleure aussi. Quelques années avant, il avait déjà quitté la sélection suédoise, et le sélectionneur de l’époque avait participé à un clip pour lui demander de revenir. Vous imaginez, Didier Deschamps faire la même chose pour Karim Benzema ? Bien sûr que non. Pour son retour, Zlatan chante l’hymne suédois, a choisi qu’il ne faisait pas avant (comme quoi, cette polémique futile existe dans de nombreux pays). Et si le voir chanter cet hymne est particulièrement symbolique, c’est parce que durant tout le film, on comprend que Zlatan a besoin d’être aimé, de se sentir intégré, à cause de son enfance difficile, dans un quartier pauvre, alors qu’il était considéré comme un étranger (sa mère est Croate, son père Bosnien). Et si finalement Zlatan n’était qu’un homme ?

Niveau de Zlatanerie : 1%

La source : RMC Sport

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