Wall Street a besoin que vous continuiez à dépenser vos économies en cas de pandémie


Avant d’acheter des actions d’une entreprise qui devrait bénéficier du boom de la consommation post-Covid, posez-vous une question : allez-vous dépenser l’argent que vous avez économisé pendant la pandémie ?

Les chiffres économiques pour 2021 seront époustouflants. La semaine dernière, la zone euro a signalé que le produit intérieur brut a augmenté de 13,7% au deuxième trimestre par rapport à l’année précédente. Aux États-Unis, la production économique a augmenté d’un montant similaire, en raison d’une augmentation annualisée de 11,8% des dépenses de consommation personnelle, qui est le deuxième taux le plus rapide depuis 1952, derrière seulement le troisième trimestre de l’année dernière.

Les investisseurs comme les décideurs s’attendent à ce que cette libération soudaine de la « demande refoulée » conduise à une période prolongée de croissance économique soutenue. La richesse nette des ménages américains a augmenté de 18 000 milliards de dollars pendant la pandémie, en partie grâce à l’élargissement de l’assurance-chômage et des chèques de relance. Des chercheurs du Mécanisme européen de stabilité ont découvert que les ménages de la zone euro ont accumulé 600 milliards d’euros (équivalent à 711 milliards de dollars) d’épargne excédentaire en 2020, soit 5 % du PIB de 2019, dont 45 % dus au manque d’opportunités de consommation.

Jusqu’à présent, les données montrent que les gens sont impatients de revenir à la normale. Mais la vraie question est de savoir s’ils feront des folies pour rattraper le temps perdu.

Récemment, des tendances inquiétantes se sont glissées dans certains des chiffres que les analystes utilisent pour évaluer la reprise en temps réel : les dépenses par carte de crédit, l’utilisation des transports et les réservations de restaurants par les Américains et les Britanniques semblent toutes avoir dépassé leur pic. La fréquentation des films a stagné à des niveaux bien inférieurs à ce qui était autrefois considéré comme normal. La consommation de services reste extrêmement faible dans l’ensemble, selon les données officielles.

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