Viva Technology: 34 start-up régionales présentes


Du 24 au 26 mai, les géants mondiaux de la tech ont tenu salon au parc des expositions de la porte de Versailles. Des géants mais pas que. Sur 400m2, une quarantaine de start-ups régionales, d’envergure nationale et même internationale, y affichent leur savoir-faire high-tech qui n’est pas mince.

© Vivatech

Elles sont regroupées autour du thème «govtech» autrement dit la transformation des services publics grâce au numérique et aux machines intelligentes. «A nous d’être proactif» martèle le président socialiste de notre région, François Bonneau, conscient que ce secteur a une partie non négligeable de l’avenir et de l’emploi en Centre-Val-de-Loire. C’est pourquoi un budget de 150 000 euros a été dédié à cette manifestation sur laquelle le monde entier de la haute technologie une les yeux rivés et qui se veulent différents mais équivalents de celle qui s’est tenue à Los Angeles. Nos départements, nos deux métropoles et nos agglomérations ont aussi bien compris et ont apporté leurs contributions.

Un terrain de jeu

Cédric VillaniLe mathématicien et député (REM) Cédric Villani estime à 15% du PIB la plus-value annuelle des high techs. Emmanuel Macron, l’ambassadeur enthousiaste de la « start up nation », est sur la même longueur d’onde. Aussi avant de partir en Russie le président de la République at-il longuement arpenté les allées du salon Viva Technology, navigateur entre les drones, les exosquelettes, les écrans géants et une musique techno entrainante avant de faire un discours en français et en anglais.

Aux Français, il voudrait de ne pas hésiter à expérimenter le nouveau terrain de jeu que sont les nouvelles technologies, «Refuser le changement c’est se donner moins de chance. Mais je suis pour un changement technologique accompagné, ça veut dire qu’il faut former et se former ». Puis dans la langue de Shakespeare, il apostrophe les grands noms de la tech mondiale, les géants de la Silicon Valley «Créons un nouveau modèle social pour que les entrepreneurs qui rejoignent vos plates-formes Internet ont accès aux hôpitaux, à une retraite. Il n’est pas bon dans une économie que certains n’ont aucun droit », dit-il. Il veut réconcilier les technologies et le bien commun et, dans une envolée lyrique, il pointe un «Modèle américain qui n’est pas régulé et sans responsabilité politique. La technologie n’a de sens que si elle est encadrée et au service de l’humain ». Vœu pieu qui aura du mal à être entendu!

FC

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