VIDÉO. «  Le sport n’est pas bien implanté dans le milieu scolaire en France  », clame Mathieu Blin


VIDÉO.  Gabriel Lacroix: `` c'était une grave erreur, aujourd'hui je regrette ''VIDÉO. Gabriel Lacroix: «  c’était une grave erreur, aujourd’hui je regrette  »Néo-retraité forcé, Gabriel Lacroix était cette semaine l’invité du Late Rugby Club pour évoquer la belle saison du Stade Rochelais, mais surtout parler de la fin de sa carrière et de son avenir. L’ancien joueur du XV de France a expliqué cette semaine pour Provale qu’il regrettait de ne pas avoir mis l’accent sur ses études en parallèle du rugby pour préparer l’après-carrière. « Si mon expérience peut permettre à un jeune sur 50 de prendre conscience qu’il a la chance d’être dans un centre de formation, qu’il est accompagné pour pouvoir faire des études et que c’est important de préparer son après-carrière , tant mieux« .

Consultant pour Canal +, l’ancien talonneur désormais coordinateur général de Suresnes en Nationale, Mathieu Blin regrette que le sportif ait le dessus sur la formation. « Le sport n’est pas bien implanté dans le milieu scolaire en France. Comme il n’est pas développé, l’ensemble de la structure pour accompagner le très haut niveau et le scolaire n’est pas vraiment en place« Aussi, certains sportifs se retrouvent démunis à la fin de leur carrière. Qu’elle arrive à 30 ans passé ou bien avant. »On met des jeunes dans un cursus à partir de 16, 17, 18, 19 ans jusqu’à 21, 22 ans. La temporalité du sport ce n’est pas du long terme. Il faut être performant tout de suite, car si vous n’êtes pas bon, c’est quelqu’un d’autre qui prend votre place. « Cependant, construire un parcours professionnel, ça prend beaucoup de temps. « Comment on organise ça? Les centres de formation mis en place en place des formations soit qualifiantes, soit diplômantes, mais c’est soit sur des bas niveaux soit pour arrangeur le planning sportif.« Top 14 / Pro D2.  Classement des centres de formation 2019/2020: Première historique pour l'UBBTop 14 / Pro D2. Classement des centres de formation 2019/2020: Première historique pour l’UBBMathieu Blin regrette qu’il n’y ait pas une plus grande immersion dans le monde l’entreprise n’est pas mis en place alors que les joueurs du Top 14 à la Fédérale 1 dispose d’assez de temps dans la semaine pour y consacrer au moins une journée ou une demi-journée selon lui. « En plus de ça, en France, on ne valorise pas tout ce qui est métier technique alors que le rugbyman ou la rugbywoman utilise son corps, ses mains. En France, tout ce qui est le BTP, la boulangerie, les CAP, on met ça toujours un peu de côté comme étant une filière pour les derniers. Alors que ce sont tous les métiers qui nous entourent dans le pays. Et beaucoup de rugbymen serait certainement extrêmement à l’aise pour développer cela.« Certes, ce n’est peut-être pas le métier qu’ils font à la fin de leur carrière, mais cette expérience et cette formation leur serviront à la fin de leur carrière de sportif. « Donc oui, il faut un double projet et que le système le mette à disposition des joueurs.« 



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