une semaine du sport pour pousser les enfants à bouger plus


Lundi 1er février, Paris 2024 va lancer la 4e édition de la semaine du sport olympique et paralympique à l’école. Cet événement est l’occasion d’inciter les élèves à faire plus de sport car c’est une nécessité. En effet, les capacités physiques des adolescents français ont fortement diminué ces 40 dernières années et le premier confinement du printemps dernier poids a fait prendre du aux enfants.

Avec leur slogan « Bougez plus », les organisateurs de Paris 2024 et leur patron, Tony Estanguet, estiment qu ‘il y a urgence : « Je ne peux pas vivre sereinement avec cette image des Français qui sont en plus mauvaise santé qu’il y a 40 ans, qui ont perdu un quart de leur condition physique et avec des enfants qui sont de plus en plus en situation d’obésité « .

L’Assemblée des préconisations de Tony Estanguet est donc de bouger 30 minutes au quotidien : « Tous les jours on dort, on mange, on boit mais il faut qu’on fasse du sport ou de l’activité physique. Ce n’est pas négociable, on ne doit pas se chercher des excuses car tout le monde peut trouver 30 minutes pour faire de la marche, de la course, du vélo ou monter les escaliers « .

Il faut bouger son corps car sinon on est en danger de santé publique

« Il faut bouger son corps car sinon on est en danger de santé publique », alerte le triple champion olympique de canoë. Paris 2024 a donc mis en place un programme spécifique pour l’Éducation nationale, que plusieurs établissements scolaires appliqués depuis quelques mois.

C’est le cas de l’école Paul Bert de Nogent-sur-Marne, où la directrice a directement adhéré au projet: « Il y a quatre activités, courir-lancer-sauter-danser, avec des fiches extrêmement bien détaillées faîtes de consignes simples et de dessins illustrant les exemples, qui sont accessibles à n’importe quel enseignant « .

Cette expérience ne fait que répondre aux besoins des enfants

Clémence, professeure des écoles en CP

Clémence, professeure des écoles en CP, privilégie l’après-midi, au retour de la cantine, pour effectuer ces activités, car c’est plus facile de capter l’attention des élèves ensuite en classe. « Ils sont plus concentrés car ils ont bougé. Les journées sont longues pour un enfant. Devoir tenir six heures dans une salle de classe, c’est compliqué. Cette expérience ne fait que répondre aux besoins des enfants « .

La directrice va même plus loin et estime que « ça met un climat de classe beaucoup plus fédérateur et convivial. Il y a beaucoup moins de tension parce qu’on joue ensemble, et cela permet aussi la mixité filles-garçons « . Le bénéfice de cette expérience est que les enfants réclament à leurs parents de bouger aussi le week-end.

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