une semaine d’actualité politique en Charente-Maritime


Le maître de l’eau est à Royan

Cette semaine, le président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique Vincent Barraud a dévoilé le plan piscinesavec notamment un projet de construction d’un bassin dans sa commune, à Étaules. Son vice-président en charge des grands travaux qui pilote le dossier, le maire de Royan Patrick Marengo, a paru étonné.  » Ah bon ! Parce que ce n’est pas encore décidé. La commune d’Étaules est pour l’instant la seule à…

Le maître de l’eau est à Royan

Cette semaine, le président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique Vincent Barraud a dévoilé le plan piscines avec notamment un projet de construction d’un bassin dans sa commune, à Étaules. Son vice-président en charge des grands travaux qui pilote le dossier, le maire de Royan Patrick Marengo, a paru étonné.  » Ah bon ! Parce que ce n’est pas encore décidé. La commune d’Étaules est pour l’instant la seule à avoir proposé un terrain sur la presqu’île d’Arvert, mais il peut y en avoir d’autres. Pour l’instant, c’est vrai, elle est la seule. » Sous-entendu : c’est lui qui dicte les règles du jeu en ce qui concerne les grands travaux. Même si c’est pour dire à peu près la même chose. Non mais.

Municipales encore ?

Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle, a fait un petit lapsus, mardi, lors de sa conférence de rentrée. Évoquant les grands rendez-vous du printemps – et après avoir critiqué le député Falorni sur le passe vaccinal –, « on va avoir les municipales… », at-il lâché avant de rectifier en souriant. Après avoir été réélu en 2020 face à Olivier Falorni, le maire envisageait-il les législatives comme un troisième tour des municipales ?

Ça pique

Bruno Drapron, maire UDI de Saintes, a trouvé bien plus féroce que ses trois oppositions municipales, pour venir le piquer. Françoise Mesnard, maire de Saint-Jean-d’Angély, n’a pas du tout apprécié que le maire de Saintes ferme le centre de vaccination fin 2021, accorde une sur-demande au centre de Saint-Jean-d’Angély. Mais plus vexante pour elle a été la réouverture d’un centre à Saintes, sous l’œil des caméras. « Bruno Drapron fait beaucoup de bruit, j’aime mieux vacciner que faire du bruit. »

Action contre la faim

Le Saintais Jean-Marie Matagne a accéléré une grève de la faim, le 7 janvier. Le président d’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire imite notamment deux autres candidats à l’élection présidentielle, Pierre Larrouturou et Anne Hessel. Leur objectif est d’inciter leurs camarades à présenter une seule candidature à gauche. Le problème restant de savoir laquelle. Mais cette grève de la faim – qui est déjà terminée –, c’est déjà un début de programme commun.

Déserteurs devant les Fusillés

C’était bien la peine que la Libre pensée 17 ait fait le tour des cinq députés de Charente-Maritime pour rétablir leur position quant à son cheval de bataille pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple en 14-18 ! Le Rochelais Olivier Falorni (DVG) s’était déclaré pour ; le Royannais Didier Quentin (LR) contre ; le Saintais Jean-Philippe Ardouin (LREM) n’avait pas daigné répondre ; la Rochefortaise Frédérique Tuffnell (apparentée MoDem) a choisi que le projet n’aboutisse pas et Raphaël Gérard (LREM) n’avait pas eu le temps de donner son avis. Quoi qu’il en soit, la loi visant à réhabiliter les militaires fusillés pour l’exemple durant la Première Guerre mondiale a été adoptée jeudi 13 janvier au soir. Mais sans les cinq députés maritimes absents de l’Hémicycle. Seuls 74 votants étaient encore présents : 39 ont voté pour, 26 contre et neuf se sont abstenus. La Libre pensée n’aura pas mené son combat pour rien, mais le peu de députés participants aura montré que le débat ne passionne pas les foules. Décidément, les fusillés pour l’exemple sont bien morts pour rien.

Falorni du Sud

Ira ou n’ira pas ? Le député LREM de Jonzac, Raphaël Gérard, n’a pas encore décidé. Mais on envoie que la balance penche franchement pour une nouvelle candidature aux législatives. À discuter avec, on devine un parlementaire plus macroniste que marcheur. « Ce qui me plairait, c’est d’être le Falorni du Sud », confesse-t-il. L’idée derrière la formule ? Être proche du groupe majoritaire pour faire entendre sa voix mais marcher à côté pour conserver une liberté de parole. Ce qui se résume en une autre formule : vouloir le beurre et l’argent du beurre.

Lamisseb

Laisser un commentaire