Une levée de fonds « significatif » serait possible pour « EDF Vert », Actualité des sociétés


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Une levée de fonds significatif serait possible pour EDF Vert | Crédits photo: © EDF / AGENCE REA / ALLARD DENIS

PARIS, 6 mai (Reuters) – Une augmentation de capital « significative » de la filiale qui serait créée autour des énergies renouvelables d’EDF serait envisageable dès son introduction en bourse, a indiqué jeudi le PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy.

La France cherche depuis plusieurs mois à finaliser ses négociations avec Bruxelles en vue d’une nouvelle régulation du parc nucléaire français et d’une réorganisation d’EDF qui passerait par la création d’un ensemble incluant les activités du groupe dans les énergies renouvelables, la distribution (Enedis), les services et la commercialisation.

Le capital de cet « EDF Vert » serait ouvert à des actionnaires minoritaires – potentiel à hauteur de 30% – et l’entité bénéficierait d’un financement propre permettant à sa maison-mère d’accélérer son développement dans les renouvelables.

« Le profil de l’activité de cette filiale vise d’envisager une augmentation de capital significative dès sa mise en bourse, ce qui prévoit de financer ses projets de développement et de levier de la dette obligataire sur les marchés », a indiqué Jean- Bernard Lévy à l’occasion de l’assemblée générale d’EDF, dans une réponse écrite https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/espaces-dedies/espace-finance-fr /informations-financieres/assemblee-generale/2021/questions_ecrites_au_ca_v050521_vdef_clean.pdf à un actionnaire.

« L’avantage de ce schéma, serait de bénéficier d’une surface financière plus importante, permettant de lever plus de capitaux externes pour financer les développements du groupe », at-il ajouté.

Le PDG a cependant rappelé que la réalisation de ce projet restait « incertaine ».

Outre les incertitudes qui entourent les négociations entre la France et la Commission européenne, le projet de réorganisation d’EDF suscite une vive opposition des syndicats et d’une partie de la classe politique, qui évoquent un risque de démantèlement et de début de privatisation. (Benjamin Mallet, édité par Jean-Stéphane Brosse)



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