Une brève histoire du métavers, du cyberpunk à Mark Zuckerberg


Et puis il y a La matrice, qui en 1999 a porté le métavers à un tout nouveau niveau cauchemardesque : là-bas, le monde virtuel est une réplique fidèle du monde réel. Il a été construit par des machines afin de récolter les humains et d’exploiter leur chaleur naturelle et leur bioélectricité. Dans chacune de ces œuvres, donc, le métaverse (ou cyberespace, ou Matrix) est un lieu qui nous rappelle plus un cauchemar qu’un rêve.

Peut-être Tla matrice est la meilleure allégorie du métaverse qui émerge dans notre réalité, dans laquelle on nous offre un Eden virtuel pour nous enfouir la tête dans le sable et mener des simulacres de vie satisfaisants, alors que là-bas la crise climatique, la pandémie, les inégalités et l’exploitation sont rage. Le voici, le métavers promis par Zuckerberg : un environnement dans lequel on peut inviter les avatars d’amis dans nos maisons numériques même s’il y a un confinement, dans lequel on peut skier même quand la neige n’existe plus, dans lequel on peut déjà faire semblant vivre dans de belles villas alors qu’en réalité nous sommes obligés de vivre avec des colocataires jusqu’à 40 ans.

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