Un policier survit à une attaque au couteau à Cannes sur la Côte d’Azur


Un policier a survécu lundi à une attaque au couteau dans la ville de Cannes, sur la Côte d’Azur, des médias citant une source policière disant que l’agresseur avait déclaré qu’il agissait « au nom du Prophète ».

BFM TV et le journal Le Figaro ont indiqué que le suspect était un ressortissant algérien titulaire d’un titre de séjour italien.

Le policier est sorti indemne de l’attaque, sauvé d’une blessure grave ou pire par son gilet pare-balles, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a ajouté que l’assaillant avait été « neutralisé » par d’autres agents.

Le maire de Cannes, David Lisnard, a déclaré que l’incident était « écoeurant ». L’attaque survient alors que le président Emmanuel Macron tente de persuader les électeurs que son gouvernement contrôle la sécurité et les crimes violents, six mois avant les élections au cours desquelles l’extrême droite et les conservateurs constituent la plus grande menace. à ses espoirs de réélection.

Eric Ciotti, un législateur conservateur du sud-est de la France, qui conteste l’élection présidentielle de centre-droit, a qualifié l’incident d’attaque terroriste, bien qu’il n’ait fourni aucune preuve à cet égard.

L’enquête est pour l’instant entre les mains du procureur local et non du procureur national antiterroriste.

Darmanin a déclaré qu’il se rendrait à Cannes, une station balnéaire méditerranéenne fastueuse populaire auprès des célébrités et des magnats, et qui accueille chaque année le Festival de Cannes.

BFM TV, citant une source policière, a indiqué que l’agresseur a ouvert la portière d’une voiture de police stationnée devant un commissariat et a poignardé le policier au volant avec un couteau. Il a ensuite tenté d’attaquer un deuxième policier dans la voiture mais un troisième policier a ouvert le feu, blessant grièvement l’agresseur, selon le communiqué.

BFM TV et le journal Nice Matin ont cité une source policière selon laquelle le suspect a déclaré avoir perpétré l’attaque « au nom du prophète » Mohammad, faisant allusion à d’éventuels liens avec des militants islamistes.

L’attaque coïncide avec le procès de Salah Abdeslam, le seul membre survivant d’une cellule de l’État islamique qui a perpétré des attentats à la bombe contre des lieux de divertissement à Paris en novembre 2015, tuant 130 personnes.

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