Un nouveau régime pourrait forcer la détention d’actifs cryptographiques à terre


Mais la recommandation selon laquelle les mineurs de bitcoins bénéficient d’une réduction d’impôt sur les sociétés de 10 % s’ils s’approvisionnent en électricité à partir de sources renouvelables a été rejetée.

Le Trésor n’a pas expliqué pourquoi, mais a plutôt souligné sa priorité d’établir un cadre réglementaire adapté à l’objectif.

« Pour les entreprises, ces réformes permettront de remédier à l’ambiguïté qui peut exister sur le traitement réglementaire et fiscal des actifs cryptographiques et des nouvelles méthodes de paiement », dira M. Frydenberg, selon un projet de copie de son discours.

« Pour les consommateurs, ces changements établiront un cadre réglementaire pour étayer leur utilisation croissante des actifs cryptographiques et clarifier le traitement des nouvelles méthodes de paiement. »

Monnaie numérique de la banque centrale

De plus, le Trésor commencera à rechercher la viabilité d’une monnaie numérique de banque centrale de détail (CBDC), un actif numérique émis par une banque centrale et lié à une monnaie souveraine.

Le mois dernier, la Reserve Bank of Australia a noté le rôle qu’un actif numérique émis au niveau central pourrait avoir dans l’économie, arguant qu’il pourrait offrir aux consommateurs une protection contre les crypto-monnaies instables tout en leur donnant également accès à des écosystèmes crypto-centriques.

Cependant, on a beaucoup parlé du rôle que les CBDC jouent dans les économies en développement, comme les Bahamas et la Chine, en offrant aux citoyens des moyens d’accéder au système financier mondial, et le Trésor examinera si elle a un rôle à jouer dans une économie avancée telle que Australie.

En ce qui concerne les règles fiscales peu claires concernant les transactions cryptographiques, M. Frydenberg les transmettra au Board of Taxation pour enquête.

Dans l’état actuel des choses, l’Australian Taxation Office considère chaque transaction entre crypto à crypto, ainsi que chaque conversion entre dollars australiens et actifs numériques, un événement imposable.

Cela peut décourager les investisseurs d’encaisser des marchés volatils ou de déplacer leurs positions conformément à leurs stratégies, pour s’épargner une lourde facture fiscale.

L’ATO estime que plus de 819 000 contribuables ont effectué des transactions sur des actifs numériques depuis 2018, avec un bond de 63% entre 2020 et 2021 seulement.

Répondant à la recommandation du sénateur Bragg selon laquelle il existe un processus clair pour les entreprises «débancarisées», où les institutions financières traditionnelles refusent d’offrir des services aux entreprises liées à la cryptographie, le Trésor reportera la consultation au Conseil des régulateurs financiers.

« Alors que de plus en plus d’Australiens utilisent ces technologies et investissent dans ces actifs numériques, il est important qu’un régime réglementaire solide sous-tend leurs interactions », dira M. Frydenberg.

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