Un nouveau rapport du Forum économique mondial révèle comment les blockchains modifient l’aide humanitaire. – KogoCrypto


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Qu’est-ce qu’un stablecoin humanitaire et comment fonctionne-t-il ? Eh bien, les définitions diffèrent, mais d’une manière générale, cela fait référence aux dons et à l’aide rendus possibles via les plateformes fintech et la crypto-monnaie fiat-pegged. Un stablecoin humanitaire pourrait permettre une aide transfrontalière immédiate sans perte de valeur. Cette approche a le potentiel de transformer la façon dont les gouvernements réagissent aux catastrophes et aux conflits.

Le Forum économique mondial, pour sa part, a publié un livre blanc qui examine les nombreux stablecoins et tokens humanitaires actuellement utilisés pour mieux comprendre leurs avantages et leurs inconvénients.

Une connexion stable ou pas ?

Le WEF a notamment étudié le partenariat de Circle avec Airtm, le système de paiement Diem, la Fondation Grameen et la plate-forme Celo, ainsi que la Banque interaméricaine de développement (BID) et le réseau LACChain Blockchain. Ces organisations travaillent au développement de pièces stables pour l’aide, dans diverses parties du monde.

Bien que de nombreux projets soient encore au stade conceptuel, le WEF a découvert que certains avantages pourraient inclure l’esquive des régimes oppressifs et la lutte contre les effets de l’hyperinflation. Il peut également permettre de suivre la destination des dons, d’économiser sur les frais de transfert et de réduire la dépendance vis-à-vis des intermédiaires.

Cependant, le WEF a également énuméré certaines faiblesses. L’un des principaux facteurs observés dans de nombreux projets était le niveau d’alphabétisation numérique de l’utilisateur, qui pouvait l’empêcher d’accéder à l’aide. Les autres défis comprenaient le manque d’accès aux outils numériques, la nécessité de faire confiance à des tiers, un Internet médiocre et des exigences excessives en matière de KYC.

Envoyer de l’aide maintenant

Le WEF a interrogé diverses parties prenantes pour mieux comprendre le besoin de solutions fintech dans l’aide mondiale. Son rapport suggérait que si les pièces de monnaie humanitaires ou même les CBDC pouvaient aider les « mal desservis », il y avait des inquiétudes quant à la centralisation.

Le rapport a ajouté,

« En règle générale, les organisations d’aide dépendent fortement d’institutions bancaires et financières tierces, en particulier pour la fourniture d’aide numérique. Cependant, les nouvelles plates-formes fintech et les conceptions basées sur des API ouvrent la possibilité aux organisations d’aide humanitaire de fonctionner en tant qu’institutions financières réglementées… »

D’un autre côté, à propos de la Fondation Grameen et de la plate-forme Celo en particulier, le WEF a rapporté,

« L’auto-garde s’est avérée risquée, car 1% des utilisateurs ont finalement perdu l’accès à leurs fonds »

ONU, vous aussi ?

Un acteur majeur dans l’espace de l’aide humanitaire n’est autre que les Nations Unies. Par exemple, l’UNICEF dispose d’un fonds crypto avec Bitcoin et Ethereum qu’il peut utiliser pour financer de manière transparente d’autres organisations. En plus de cela, le WEF a indiqué que la Banque mondiale utilise également le DLT pour pouvoir auditer les donateurs et les bénéficiaires.

Enfin, le WEF a signalé que le Programme alimentaire mondial disposait d’une plate-forme DLT basée sur Ethereum pour les paiements sans intermédiaires.

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