Un expert des droits de l’homme exhorte les autorités saoudiennes à autoriser la famille à accéder à un militant emprisonné |


Mme Lawlor a publié une déclaration exprimant sa préoccupation croissante pour la santé et la vie de Mohammad Al-Qahtani, membre fondateur de l’Association saoudienne des droits civils et politiques, qui a été dissoute en 2013.

Il a été condamné à une décennie de prison la même année pour avoir prétendument fourni de fausses informations à des sources extérieures, y compris des mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies.

Appel aux autorités

« Je suis préoccupée par les informations selon lesquelles sa famille a perdu la communication avec Mohammad Al-Qahtani depuis le 23 octobre 2022, après avoir déposé une plainte pour agression contre lui par d’autres détenus », a déclaré Mme Lawlor.

« J’appelle les autorités compétentes d’Arabie saoudite à informer sa famille de l’endroit où il se trouve et de son état de santé actuelet à permettre l’accès par sa famille et ses avocats.

Le Rapporteur spécial est en contact avec les autorités au sujet de cette affaire.

Contre la détention au secret

M. Al-Qahtani a protesté à plusieurs reprises contre les mauvais traitements à la prison de correction d’Al-Ha’ir dans la capitale, Riyad, où il purge sa peine.

Le défenseur des droits humains se plaint d’attaques par d’autres prisonniers depuis mai, mais les autorités ont refusé sa demande de transfert.

Mme Lawlor s’est dite gravement préoccupée par le recours à la détention au secret, car cela représente une violation des droits des détenus en vertu du droit international.

« Ces méthodes suscitent de graves inquiétudes pour l’intégrité personnelle des détenus, car ils courent un risque accru d’être soumis à des mauvais traitements et à la torture lorsque tout contact avec le monde extérieur a été bloqué », a-t-elle ajouté.

Rôle des rapporteurs de l’ONU

Les rapporteurs spéciaux sont nommés par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour surveiller et faire rapport sur des situations nationales spécifiques ou des questions thématiques.

Ces experts des droits de l’homme sont indépendants de tout gouvernement et agissent à titre individuel.

Ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail.

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