Un entraîneur de football pour jeunes cherche à mettre un terme à un procès pour attentat à la pudeur


Un homme accusé d’avoir agressé sexuellement un joueur d’une équipe de football de jeunes qu’il a entraînée il y a plus de 45 ans a intenté une action en justice devant la Haute Cour visant à faire cesser ses poursuites.

L’homme affirme qu’en raison des retards du directeur des poursuites pénales pour porter l’affaire devant les tribunaux pénaux, d’un prétendu manquement du DPP à divulguer correctement certains éléments à ses avocats et du passage du temps, il risque d’obtenir un procès inéquitable. .

La poursuite de ses poursuites équivaut à un abus de procédure, affirme-t-on également.

L’homme, qui nie les accusations et ne peut être nommé pour des raisons juridiques, est inculpé de deux chefs d’attentat à la pudeur contre l’écolier de l’époque, qui se seraient produits au club house d’un club de football basé à Dublin, et à un endroit à l’extérieur de Dublin lorsque l’équipe était en voyage, au milieu des années 1970.

Les deux agressions alléguées se seraient produites dans des circonstances où l’accusé, alors âgé d’une vingtaine d’années, était l’entraîneur d’une équipe de football pour mineurs dans laquelle le plaignant jouait. Le plaignant était âgé de 12 à 13 ans au moment des agressions alléguées.

Le tribunal a appris que l’homme devait être jugé devant un juge et un jury de la Circuit Criminal Court. La date d’audience de son procès ne devrait pas être fixée avant quelques mois.

L’homme, âgé d’environ 70 ans et souffrant de problèmes de santé, affirme que son droit à un procès rapide a été violé, en raison d’un prétendu retard dans l’engagement des poursuites contre lui.

Le plaignant a fait une première déclaration au Gardaí en 2017, qui a été suivie d’une deuxième déclaration en 2020. La décision de poursuivre l’accusé n’a été prise qu’en 2021, affirme-t-on.

Les allégations de l’accusé

Représenté par Giollaíosa Ó Lideadha SC, l’homme affirme qu’en dépit des demandes des avocats de l’accusé, le DPP n’a pas correctement divulgué certaines informations pertinentes dont il a besoin pour défendre correctement les accusations portées contre lui. Les documents demandés comprennent une déclaration expliquant pourquoi l’accusé n’a été inculpé qu’au début de l’année.

L’homme prétend qu’il a été lésé par le manque de divulgation appropriée et complète et d’autres facteurs. Il prétend que l’ampleur du préjudice spécifique subi par l’accusé ne peut être déterminée à ce stade, en l’absence de toutes les réponses complètes aux demandes de divulgation.

Dans sa procédure contre le DPP, l’accusé demande une ordonnance interdisant ou restreignant ses poursuites.

L’affaire a été soumise lundi au juge Charles Meenan. Le juge, sur une base ex parte, a ordonné que la demande d’autorisation de l’homme soit présentée sur avis ou en présence d’avocats du DPP.

L’affaire reviendra devant le tribunal en janvier.

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