Un « couvre-feu pour sauver des vies et permettre à l’économie de continuer », explique la vice-présidente de la commission des finances


Sur BFM Business, Cendra Motin, dépose (LRM) et vice-présidente de la commission des finances, a évoqué la possibilité d’un couvre-feu pour les grandes métropoles

Depuis quelques jours, le mot couvre-feu est sur toutes les lèvres. Ce mardi sur BFM Business, Cendra Motin, dépose (LRM) et vice-présidente de la commission des finances, l’ouverture évoqué dans les grandes métropoles.

Ce dispostif, s’il est mis en place, peut-il sauver l’économie? Cendra Motin apporte une nuance.

Il faut « sauver des vies d’abord et permettre à l’économie de continuer ».

L’élue iséroise rappelle que « nos voisins européens ont commencé à le faire, en Allemagne notamment dans les grandes villes comme Berlin ».

Les conséquences de ces mesures pourraient être lourdes de conséquences pour les secteurs de l’hotellerie et de la restauration, déjà touchés brutalement par les crises sanitaires.

Ils [les hôteliers et restaurateurs, NDLR] ont besoin de clients en bonne santé, qui viennent avec confiance », estime Cendra Motin.

« Ne pas remettre notre économie sous cloche »

Reste à savoir si cette méthode doit atteindre le rebond de croissance de 8% prévu par le gouvernement. Cendra Motin pense que ce mais peut être atteint. Elle rappelle qu’au 3e trimestre, le rebond a été plus important que prévu. «On ne s’y attendait pas», note la vice-présidente de la commission des finances en répartant une note d’alerte.

Une chappe de plomb nous est tombée dessus. On pensait après l’été que tout était reparti et on a fait preuve d’insouciance. On en avait besoin, mais on a oublié des règles de bases. Mais ça n’empêchera pas l’économie de repartir. Il ne faut pas se retrouver comme en 2008 où on a mis dix ans à revenir « .

Seule certitude de cette intervention, un nouveau confinement n’est pas à l’ordre du jour.

Notre objectif premier est de ne pas reconfiner, ne pas remettre notre économie sous cloche. On l’a fait, c’était nécessaire, il faut repartir de l’avant. Il faut être à l’offensive parce que la relance, c’est maintenant « , déclare Cendra Motin.

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