Titres en action: Restaurant Brands International, Bombardier, WildBrain, Danone …


Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre
pour ne pas manquer de mise à jour)

Restaurant Brands International (QSR, 57,56 $ US) a affiché jeudi un profit et des revenus en baisse pour son quatrième trimestre, par rapport à la même période un an plus tôt. La société, qui exploite les enseignes de restauration rapide Tim Hortons, Burger King et Popeyes, a aussi haussé son dividende trimestriel de 1 cent US pour le porter à 53 cents US par action. Restaurant Brands a fait état d’un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 138 millions $ US, soit 30 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, la société avait engrangé un bénéfice de 255 millions $ US, ou 54 cents US par action, pour la même période en 2019. Les revenus ont totalisé 1,36 milliard $ US, en baisse par rapport à ceux de 1,48 milliards $ US de la même période un an plus tôt.

En dévoilant ses résultats du quatrième trimestre, jeudi, Bombardier (BBD, 0,94 $) a annoncé une série de mesures, dont la poursuite de l’étude de ses options pour «remédier à la sous-utilisation» de ses hangars et usines au Québec et la fin de la production du Learjet, sans parler de la suppression de 1600 postes. Au quatrième trimestre terminé le 31 décembre, l’entreprise québécoise a affiché une perte nette de 337 millions de dollars US, ou 18 cents US par action, un résultat qui tient compte de ses activités de matériel roulant, qui examine maintenant à Alstom. À la même période l’an dernier, la perte nette de la société s’était chiffrée à 1,7 milliard $ US, ou 74 cents US par action. Ses revenus ont décliné de 3%, à environ 2,4 milliards $ US. En 2020, Bombardier a livré 114 avions d’affaires, en baisse de 19,7% par rapport à 2019, alors que la pandémie de COVID − 19 a perturbé ses activités. La compagnie a remis 44 appareils à des clients au quatrième trimestre, dont un «nombre record» de 16 Global 7500, le jet d’affaires sur lequel elle mise en avant.

Cerveau sauvage (WILD, 2,98 $) a affiché mercredi un bénéfice de 11,3 millions $ pour son deuxième trimestre, comparativement à une perte pour la même période un plus tôt, et ses revenus se sont améliorés. La société de divertissement audiovisuel pour enfants, anciennement connu sous le nom de DHX, a précisé que son bénéfice par action s’est chiffré à 7 cents pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait réalisé une perte de 2,3 millions $, ou 2 cents par action, pour la même période un plus tôt. Les revenus ont totalisé 142,3 millions $, comparativement à 122,1 millions $ un an plus tôt. Wildbrain a expliqué que l’augmentation des revenus était attribuable à la croissance des produits de la production et de la distribution de contenu, qui ont plus que doublé en atteignant 68,5 millions $ par rapport à 34,1 millions $ un an plus tôt. Ces revenus ont été stimulés par une expansion du contenu de Peanuts ainsi qu’à la concession de licences de la bibliothèque d’émissions spéciales classiques de Peanuts à Apple.

Un nouvel actionnaire critique jeudi la position d’Emmanuel Faber à la tête du groupe agroalimentaire English Danone (BN, 54,60 euros), une semaine avant la présentation des résultats du groupe, au terme d’une année qui a vu plonger les ventes d’eau en bouteille, le cours de Bourse et la cote du PDG. «Un changement urgent est nécessaire pour éviter un dommage permanent aux marques emblématiques du groupe et à sa position de marché», écrit la société de gestion d’actifs basée aux États-Unis Artisan Partners, dans une lettre au conseil d’administration. Elle précise avoir investi «à hauteur d’environ 1,6 milliard d’euros» dans Danone en 2020, «faisant de nous l’un des trois plus gros actionnaires de la société». L’actionnaire revendique la prise de position de long terme dans les entreprises. L’action de Danone prenait 2,4% à la Bourse de Paris à la mi-séance.

Le groupe de matériel électrique Rexel a plongé dans le rouge en 2020, accusant une perte nette de 261,3 millions d’euros, reflétant la baisse du volume de ses ventes sous l’effet de la crise sanitaire. Les ventes du groupe, affectées également par la dépréciation des dollars américains et canadiens, ont ainsi reculé de 8,4%, à 12,6 milliards d’euros en 2020, détaille Rexel dans un communiqué jeudi. Le groupe a par ailleurs enregistré une dépréciation comptable de 486 millions d’euros au premier semestre, afin de prendre en compte les effets de la crise sanitaire sur ses ventes. Après avoir enregistré une forte perte nette au premier semestre (-439,8 M d’euros), Rexel a rencontré en avant sa «capacité à capter les premiers signes de reprise», avec un rebond de son activité en fin d’année. La valeur de l’action de Rexel grimpait de plus de 6% à Paris en milieu de journée (heure de l’Europe).



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