Taina, la Bretonne aux six langues, veut devenir Miss International




Taina, quel est votre parcours?

J’habite à Lannion (22). J’ai 18 ans et trois nationalités: mon papa est italien, je suis née à Recife, au Brésil, et j’habite en France. Un mélange de cultures qui fait que j’aime beaucoup voyager. Après un cursus au collège et au lycée à Lannion, je suis en BTS tourisme, à Rennes, pour devenir hôtesse de l’air, agent de développement touristique ou directeur d’un office de tourisme. Je parle six langues.

Quelles sont ces six langues que vous parlez?

Le portugais, ma langue maternelle, le français, le chinois, l’allemand, l’anglais et l’italien. Bon, après, je ne les parle pas toutes au même niveau!

Vous avez été choisi (à distance, vu le contexte sanitaire) pour évaluer les Côtes-d’Armor à Miss International. Quel est ce concours?

Je l’ai connu par les réseaux sociaux. Il n’y a pas de critères de taille ou de poids. Il faut simplement avoir entre 18 et 28 ans. Le jour de l’élection, le 25 avril 2021 à Roubaix, quatre titres seront attribués, dont celui de Miss International France. Quand on gagne un de ces titres, on part à l’étranger pour les concours mondiaux. Au Japon, par exemple, pour Miss International. C’est le troisième plus grand concours après Miss Univers et Miss Monde.

Taina Dos Santos, candidate au concours Miss International.  Habite à Lannion.
Dépassés les concours de beauté? «Je ne trouve pas, dit Taina Dos Santos. C’est aussi une opportunité pour les jeunes filles. Ça peut ouvrir des portes »(Le Télégramme / Jérôme Bouin)

Et pourquoi pas Miss France?

C’est vrai que c’est le plus médiatisé en France… J’aime les valeurs de Miss International: plus ouvert, plus d’accompagnement pour les candidats. Une ancienne miss est notre guide marraine et nous. J’ai eu envie de tenter ma chance.

Comment sont distinguées les candidats? Sur leur apparence physique?

Pas seulement. Évidemment, c’est un concours de beauté. Notre note est liée pour la moitié à notre «performance» le jour de l’élection. Le reste, c’est la préparation en amont. Nous avons des missions à réaliser. Parler aux médias locaux en fait partie. Je dois faire réaliser ou acheter une robe représentant ma région, la Bretagne. J’ai trouvé une styliste à Saint-Malo. Un autre défi consiste à trouver des sponsors. Tout pour montrer notre investissement, notre cela détermination.

Ce n’est pas dépassé, les concours de Miss?

Je ne trouve pas. C’est aussi une opportunité pour les jeunes filles. Ça peut ouvrir des portes, en plus d’être une expérience enrichissante – on rencontre beaucoup de gens -. Également à titre professionnel.

C’est un marchepied pour votre carrière?

Ça peut. Bien sur.

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