Semaines saisonnières pour le printemps
L’actualisation des prévisions saisonnières est valable pour le printemps en France métropolitaine et en Europe (trimestre avril, mai et juin). Ces prévisions mettent en évidence une tendance à long terme avec des températures globales de saison et des réclamations redévenantes déficitaires.
Ces prévisions saisonnières, actualisées le 10 mars, concerne le trimestre avril, mai et juin. Ces pronostics en manifestent des redvenant déficitaires et des températures sans anomalie mais redvenant plus chaudes que la moyenne en juin, ce qui tire la moyenne du trimestre légèrement vers le haut.
A noter également que les effets de la fille, en cours dans l’océan Pacifique, restent très aléatoires en Europe. La Nina, après avoir connu son pic cet hiver, s’atténue ces mois à venir pour laisser place à une période « neutre » dans l’océan Pacifique (c’est à dire: sans anomalie). Mais, selon certaines projections, la Nina pourrait reprendre légèrement en fin d’année.
Situation générale pour la France métropolitaine
Le printemps semble devoir être caractérisé par des conditions pratiques assez classiques pour la saison sur la France et sur l’Europe de l’ouest. Le seul signal fort qui ressort de ces prévisions à long terme est un déficit de précipitation devenant chronique à partir de ce mois de mars. Le déficit serait à priori plus net au mois de mai. Les températures ne semblent pas présenter d’anomalie pour avril et mai, alors que le mois de juin présente un signal plus chaud. Cette évolution ne permet pas de péjuger de ce que sera l’été.
Rappelons enfin que cette tendance n’est pas figée: au sein de ces trois mois, il est bien évident que des épisodes perturbés, plus froids et plus doux se produiront, ce que l’on appelle des « épiphénomènes », mais ne sera pas la caractéristique majoritaire du trimestre. Les prévisions saisonnières définissent le scénario qui semble majeur pour un mois entier.
Disponibilités saisonnières avril
La modélisation envisage une configuration assez classique en cette saison sur l’Europe, avec des basses pressions relatives sur le continent, en l’occurence sur la France, et des hautes pressions sur l’Atlantique. La configuration synoptique serait assez habituelle pour la saison, ni vraiment dépressionnaire ni anticyclonique, engendrant un temps de saison classique. Ce type de temps de « marais barométrique » pourrait générer sur la France un temps variable, avec des températures de saison, avec des ondées pouvant déjà prendre un caractère orageux. La fiabilité est assez confiante sur cette évolution.
Ventes saisonnières mai
Les conditions majoritairement anticycloniques pourraient dominer sur l’Europe de l’ouest, entraînant de diminuer. En fonction de la localisation des hautes pressions, le flux pourrait être souvent orienté au nord ou nord-est. Cela est typique des nuits dégagées et fraîches, pouvant provoquer des gelées tardives. Au total, les températures seraient de saison, sans anomalie, et les recommander fortement déficitaires par rapport à un mois de mai classique. Là aussi, la fiabilité globale est plutôt bonne.
Disponibilités saisonnières juin
Le premier mois de l’été s’annonce relativement chaud, toujours assez déficitaire en pluie mais avec une évolution orageuse dispersée. C’est l’anomalie chaude de ce mois de juin qui tire la moyenne du trimestre vers le haut, après un printemps dont le ressenti aura pu être, au contraire, parfois frais. A cette échéance, la fiabilité accordée à cette évolution reste limitée.
En conclusion, le signal global pour le printemps semble s’orienter vers un asséchement et plutôt du beau temps, mais dans une ambiance parfois assez fraîche. Il s’agirait, dans le ressenti, plutôt d’un beau printemps. La fiabilité accordée à ce scénario est assez bonne voiture celui-ci était déjà pressenti dans les bulletins précédents. Mais compte-tenu de paramètres divers, dont la Nina, des changements en vue d’un printemps plus humide ne sont pas exclus. Une incertitude plus grande reste de mise surtout pour l’été.
Au total, les températures moyennes du printemps sur l’hexagone semblent devoir rester proches des moyennes de saison, de l’ordre de + 0,5 ° C en raison du mois de juin plus chaud, mais l’anomalie n’est pas très nette, ce qui laisse une marge d’écart non négligeable.
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