Rendements marginaux décroissants et rendements d’échelle : quelle est la différence ?



Rendements marginaux décroissants par rapport aux rendements d’échelle : un aperçu

En entreprise, il est important d’atteindre un niveau de production optimal. Cela garantit que tous les facteurs de production sont utilisés au mieux de leurs capacités. L’ajustement des facteurs de production, ou des intrants, a des effets variables et peut être analysé de différentes manières.

La diminution des rendements marginaux est un effet de l’augmentation des intrants à court terme après qu’une capacité optimale a été atteinte alors qu’au moins une variable de production est maintenue constante, comme le travail ou le capital. La loi stipule que cette augmentation des intrants entraînera en fait des augmentations plus faibles de la production. Les rendements d’échelle mesurent le changement de productivité résultant de l’augmentation de tous les intrants de la production à long terme.

Points clés à retenir

  • La diminution des rendements marginaux est un effet de l’augmentation d’un intrant après qu’une capacité optimale a été atteinte, conduisant à des augmentations plus faibles de la production.
  • Les rendements d’échelle mesurent le changement de productivité après avoir augmenté tous les intrants de la production à long terme.
  • En vertu de la loi des rendements marginaux décroissants, la suppression des intrants jusqu’à un certain point peut entraîner des économies de coûts sans diminuer la production.
  • Il existe trois types de rendements d’échelle : les rendements d’échelle constants (CRS), les rendements d’échelle croissants (IRS) et les rendements d’échelle décroissants (DRS).

Les rendements marginaux décroissants

La loi des rendements marginaux décroissants stipule qu’avec chaque unité supplémentaire dans un facteur de production, alors que tous les autres facteurs sont maintenus constants, la production supplémentaire par unité diminuera à un moment donné. La loi des rendements marginaux décroissants ne signifie pas nécessairement que l’augmentation d’un facteur diminuera la production totale globale, ce qui entraînerait des rendements négatifs, mais ce résultat se produit généralement.

Réduire l’impact de la loi des rendements marginaux décroissants peut nécessiter de découvrir les causes sous-jacentes des baisses de production. Les entreprises doivent examiner attentivement la chaîne d’approvisionnement de la production pour détecter les cas de redondance ou les activités de production interférant les unes avec les autres.

Par exemple, un restaurant embauchant plus de cuisiniers tout en conservant le même espace de cuisine peut augmenter la production totale jusqu’à un certain point, mais chaque cuisinier supplémentaire prend de la place, entraînant éventuellement une augmentation plus faible de la production car il y a trop de cuisiniers dans la cuisine. La production totale peut diminuer à un moment donné, entraînant des rendements négatifs si trop de cuisiniers se gênent les uns les autres et finissent par devenir improductifs.

En inversant la loi des rendements décroissants, si les unités de production sont supprimées d’un facteur, l’impact sur la production est minime pour les premières unités et peut entraîner des économies substantielles. Par exemple, si un restaurant retire quelques cuisiniers plutôt que d’en embaucher davantage, il peut réaliser des économies sans subir une diminution significative de sa production.

Pour réduire l’impact des rendements marginaux décroissants, il faut découvrir les causes sous-jacentes des baisses de production.

Retour à l’échelle

D’autre part, les rendements d’échelle font référence à la proportion entre l’augmentation de l’intrant total et l’augmentation de la production qui en résulte. Il existe trois types de rendements d’échelle : les rendements d’échelle constants (CRS), les rendements d’échelle croissants (IRS) et les rendements d’échelle décroissants (DRS).

Un rendement d’échelle constant se produit lorsqu’une augmentation de l’entrée entraîne une augmentation proportionnelle de la sortie. L’augmentation des rendements d’échelle se produit lorsque la sortie augmente dans une plus grande proportion que l’augmentation de l’entrée. Les rendements d’échelle décroissants surviennent lorsque toutes les variables de production sont augmentées d’un certain pourcentage, ce qui entraîne une augmentation moins que proportionnelle de la production.

Par exemple, si un fabricant de savon double sa production totale mais n’obtient qu’une augmentation de 40 % de sa production totale, on peut alors dire qu’il a connu des rendements d’échelle décroissants. Si le même fabricant finit par doubler sa production totale, alors il a atteint des rendements d’échelle constants. Si la production augmente de 120 %, le fabricant enregistre des rendements d’échelle croissants.

Différences clés

Bien que les rendements marginaux décroissants et les rendements d’échelle examinent tous deux la manière dont les changements de production sont affectés par les changements d’intrants, il existe des différences clés entre les deux qui doivent être prises en compte.

Les rendements marginaux décroissants examinent principalement les changements dans les intrants variables et constituent donc une mesure à court terme. Les entrées variables sont plus faciles à modifier dans un court laps de temps par rapport aux entrées fixes. En tant que tel, les rendements d’échelle sont une mesure axée sur la modification des intrants fixes et constituent donc une mesure à long terme.

Les deux métriques montrent qu’une augmentation des entrées augmentera la sortie jusqu’à un certain point, la principale différence entre les deux est l’horizon temporel et donc les entrées qui peuvent être modifiées : variables ou fixes. Comprendre les deux et leurs différences est important pour les entreprises dans leur processus de prise de décision afin d’atteindre des niveaux optimaux de production et de rentabilité.

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