Relais mixte : La France à la poursuite du temps perdu – Actualité


En deux ans, l’équipe de France de relais mixte a été bouleversée. Présente dans le Yorkshire pour la première édition en 2019, Coralie Demay est la seule rescapée chez les tricolores. Pas vraiment surprenant à partir du moment où la FFC a choisi de faire confiance cette fois-ci à six pistards. « C’était notre première expérience sur cette épreuve mais nous apprenons pour faire partie du groupe de poursuite par équipes. On roule souvent ensemble mais c’est différent de l’effort de la poursuite”, rapporte Clara Copponi au micro de DirectVelo – Marion Borras était la troisième sélectionnée -.

Les Françaises ont préparé ce rendez-vous la semaine dernière lors d’un stage en commun. « Cela nous a ouvert à cœur de performer. Nous avons joué le jeu à 100 % », promet la provençale. Les garçons se préparent chacun de leur côté, mais les trois coureurs choisis ont l’habitude de rouler ensemble. Coéquipiers chez Vendée U puis Xellis-Roubaix Lille Métropole depuis cet hiver, les poursuiteurs Thomas Denis et Valentin Tabellion étaient accompagnés de Benjamin Thomas, la locomotive de la piste française et déjà engagé il y a quinze jours au Championnat d’Europe de relais mixte. « On se connaît bien, déclare Thomas Denis. Techniquement, nous n’avons pas fait de grandes erreurs pendant ce chrono. On a bien géré notre effort mais bien sûr, on manque de pratique. C’était notre premier relais mixte ensemble ».

Et surtout, les garçons n’ont pas pu passer le témoin aux filles dans les meilleures conditions, la faute à une crevaison de Benjamin Thomas après la mi-course. « C’est arrivé sur une belle route, rapporte Thomas Denis. Ça perturbe vraiment l’effort, on doit s’arrêter, repartir… Mais ça fait partie du jeu dans un sport mécanique. Ce n’est pas de chance ». Thomas Voeckler a donné la charge d’attendre le Champion de France. “On s’est mis à 7-8 km/h… Ça fait mal aux jambes ensuite de relancer. L’effort est perturbé. On perd je pense 40-45 secondes ». Au final, la France prend la 9e position – sur 13 équipes engagées (voir classement) – après avoir pris la 5e place – sur 11 – il y a deux ans en Angleterre. Sans vraiment de regrets. “Nous avons donné notre maximum”, promet Clara Copponi.



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