Ratios financiers clés pour les compagnies aériennes



Les voyages en avion facilitent les affaires, les visites à la famille et aux amis et le transport rapide de marchandises et de personnes vers des destinations dans le monde entier.

Selon le département américain des Transports (DOT), l’industrie du transport aérien comprend quatre catégories de base : internationale, nationale, régionale et cargo. Les vols régionaux restent locaux dans une zone et les compagnies aériennes de fret transportent des marchandises, pas des passagers. Les vols internationaux transportent généralement plus de 130 passagers d’un pays à l’autre. Les vols nationaux peuvent accueillir environ 100 à 150 passagers et volent partout aux États-Unis.

Selon les données du gouvernement, en 2020, les compagnies aériennes nationales ont perdu plus de 35 milliards de dollars, en grande partie à cause des effets de la pandémie de COVID19. Les voyages en avion et les bénéfices devaient rebondir jusqu’en 2021 et en 2022, les vaccinations alimentant les espoirs d’une reprise des voyages ; même si l’émergence de nouvelles variantes semble avoir mis un frein à la reprise des compagnies aériennes.

Points clés à retenir

  • L’industrie du transport aérien est concurrentielle et hautement saisonnière. Les bénéfices peuvent également être affectés par les prix de l’énergie et les ralentissements économiques, qui sont imprévisibles.
  • Les investisseurs utilisent certains indicateurs financiers pour analyser les compagnies aériennes, tels que la liquidité à court terme, la rentabilité et la solvabilité à long terme.
  • Les principaux indicateurs financiers analysés par les investisseurs sont le ratio rapide, le ROA et le ratio dette/capitalisation.

Analyser les compagnies aériennes

La concurrence est féroce entre les compagnies aériennes. L’industrie du transport aérien est très saisonnière et les bénéfices peuvent être considérablement affectés par les fluctuations des prix de l’énergie ou les ralentissements économiques. Les investisseurs ne peuvent pas prédire les facteurs environnementaux ou de marché lorsqu’ils évaluent la santé future d’une compagnie aérienne, mais ils utilisent certains indicateurs financiers pour analyser la stabilité des compagnies aériennes. Ces mesures comprennent la liquidité à court terme, la rentabilité et la solvabilité à long terme.

Les principaux indicateurs financiers couramment pris en compte par les analystes de marché ou les investisseurs sont le ratio rapide, le rendement des actifs (ou ROA) et le ratio dette/capitalisation.

Les facteurs environnementaux et commerciaux affectent la santé future d’une compagnie aérienne, et aucun ne peut être prédit. Cependant, certains indicateurs financiers sont utilisés pour évaluer la stabilité des compagnies aériennes.

Rapport rapide

Les analystes utilisent le ratio rapide pour mesurer les liquidités et les flux de trésorerie à court terme d’une compagnie aérienne. Essentiellement, le ratio rapide révèle si une entreprise peut couvrir toutes ses obligations de dette à court terme avec ses actifs liquides définis comme des liquidités ou des actifs rapides. Les actifs rapides peuvent être rapidement convertis en espèces rapidement pour un montant comparable à leur valeur comptable actuelle.

La formule de calcul du ratio rapide divise les actifs liquides d’une entreprise par son passif à court terme. Cette mesure est un indicateur de la solidité ou de la faiblesse financière globale d’une entreprise. Si une entreprise ne peut pas honorer ses dettes à court terme avec des liquidités facilement disponibles, elle pourrait être passible de faillite. Ce ratio financier est particulièrement utile pour analyser les compagnies aériennes car elles sont à forte intensité capitalistique et ont un endettement important. Plus le ratio rapide est élevé, mieux c’est. Toute valeur inférieure à un est considérée comme désavantageuse. D’autres mesures en plus du ratio rapide comprennent le ratio actuel et le ratio du fonds de roulement.

Retour sur les actifs (ROA)

Le ratio de rendement des actifs, ou ROA, mesure la rentabilité car il indique les bénéfices par dollar qu’une entreprise réalise sur ses actifs. Parce que les principaux actifs d’une compagnie aérienne, ses avions, génèrent l’essentiel de ses revenus, cette mesure est une mesure de rentabilité particulièrement appropriée.

La formule utilisée pour calculer le ROA divise le revenu net annuel par le total des actifs de l’entreprise. La valeur résultante est exprimée en pourcentage. Étant donné que les compagnies aériennes possèdent des actifs substantiels, même un ROA relativement faible représente des bénéfices absolus importants. Les ratios de rentabilité alternatifs que les investisseurs peuvent envisager sont la marge bénéficiaire d’exploitation et le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, ou marge EBITDA.

Ratio dette/capitalisation

Le ratio dette totale/capitalisation est une mesure essentielle pour l’analyse des compagnies aériennes, car il évalue adéquatement la situation de la dette et la solidité financière globale des entreprises ayant des dépenses en capital importantes. Pour les analystes et les investisseurs, cette mesure financière évalue les entreprises d’un secteur qui doivent souvent résister à des ralentissements économiques ou de marché prolongés et à des périodes de pertes de revenus ou de marges bénéficiaires qui en résultent.

Le ratio dette/capitalisation est calculé comme la dette totale divisée par le capital disponible total. Les analystes et les investisseurs préfèrent généralement voir des ratios inférieurs à un, car ils indiquent un niveau global de risque financier inférieur. Les ratios alternatifs pour évaluer la solvabilité financière à long terme comprennent le ratio total de la dette sur le total des capitaux propres et le ratio total de la dette sur le total des actifs.

En plus de ces ratios financiers clés, les investisseurs examinent un certain nombre de mesures de performance spécifiques de l’industrie du transport aérien. Ces mesures d’analyse des performances incluent les sièges-milles disponibles, le coût par siège-kilomètre disponible, le seuil de rentabilité du facteur de charge et les revenus par siège-kilomètre disponible.

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