Quand les créateurs de start-up doivent s’effacer pour laisser grandir leurs sociétés


DÉCRYPTAGE – Après avoir fondé leur entreprise, ils en confient les rênes à des managers. Ça passe ou ça casse.

Ils – ou elles – ont eu la bonne idée. Celle qui a donné naissance à une entreprise innovante. Mais pour que leur start-up devienne (encore) plus grande, ils doivent à un moment céder leur fauteuil de dirigeant. Un choix parfois imposé par les fonds d’investissement de la recherche d’un « patron » capable de faire grandir et structurer la société. C’est un moment crucial dans la vie d’une start-up. De nouveaux tandems ou trio voient alors le jour, pour le meilleur… ou pour le pire.

Shadow, une start-up française spécialisée dans le cloud, a d’abord fait partie du Next 40 avant d’être rachetée à la barre du tribunal de commerce. Entre-temps, Emmanuel Freund, le fondateur de Shadow, avait cédé la présidence de son entreprise à un PDG, choisi par certains de ses investisseurs. La mayonnaise n’a pas pris. Emmanuel Freund, en désaccord avec l’orientation stratégique choisie par le nouveau PDG, a quitté l’entreprise pour se lancer dans une nouvelle aventure. Shadow s’est essoufflé, faute d’inspiration.

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