Première mondiale pour OQ Technology


SpaceX ne lui fait pas peur. Et les 31.000 satellites de la constellation Starlink, que le géant américain de l’espace voudrait lancer, non plus. Car Omar Qaise, né à Bagdad, et qui s’est lancé dans son projet en 2016, a choisi une autre approche: étendre le réseau des opérateurs mobiles au sol et se concentrer sur l’internet des objets.

NB-IoT (pour Narrowband IoT), la nouvelle norme qu’il a choisie dès 2016, alors ingénieur chez SES, n’est encore utilisée par personne, mais pourrait permettre de régler la question de la connectivité des objets (comme les capteurs) , en utilisant soit la fréquence 200kHz de l’ancien réseau de GSM, soit le LTE qui a réservé des ressources pour la NB-IoT. Ou, selon Statista, de 26,66 milliards en 2019, ces objets devraient monter à 75,44 milliards en 2025.

Ce jeudi, OQ Technology annonce avoir réussi son premier test, avec deux satellites de son partenaire GomSpace. C’est une des particularités qui permettent de faire baisser le Capex de la start-up luxembourgeoise: la technologie qui s’appuie sur les nanosatellites peut aussi être installée sur un satellite déjà lancé qui le permet … Ce qui réduit les coûts.

«Je n’ai pas de concurrent», se réjouissait Omar Qaise, joint jeudi par Paperjam, qui est sur une pente ascendante: après s’être modestement installé à Wasserbillig, la start-up a rejoint l’incubateur de Vodafone, Tomorrow Street , au Kirchberg, et a reçu 6 millions d’euros de LuxImpulse dans le cadre de son consortium avec GomSpace et Emtronix, deux autres acteurs très pointus dans ce domaine. «Cela démontre que mon projet est« évolutif »», dit-il.

OQ Technology a atteint ce moment où une start-up cherche généralement des fonds pour accélérer son développement. «Il ya plein de cas d’usage qui intéresse déjà des clients, soit des opérateurs mobiles qui veulent éviter l’absence de connectivité sur l’autoroute ou hors des villes, soit l’industrie du gaz ou du pétrole …»



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