premier podium pour Eric Perrot, 3e de la mass start à Oestersund


Outre Johannes Boe, assuré de remporter le gros globe de cristal qui récompense le meilleur biathlète de l’hiver, et son frère Tarjei, manquaient également à l’appel Quentin Fillon Maillet et le Suédois Sebastian Samuelsson, la faute au Covid-19.

Christiansen, auteur d’un 20 sur 20 sur le pas de tir, en un parfaitement profité pour s’imposer et même offrir à la Norvège un doublé de plus, avec Johannes Dale, deuxième à 9 secondes avec une faute.

Perrot a lui aussi su saisir sa chance : sorti deuxième du dernier tir debout et à la lutte avec Dale tout au long de la dernière boucle, il a finalement terminé troisième, à douze secondes, avec un 19/20 derrière la carabine.

A 21 ans, le jeune Français disputait sa toute première mass start en Coupe du monde et y prenait son 26e départ en individuel (29e en incluant les Mondiaux-2023).

« C’est fou, j’en rêve tout le temps, c’est encore une sensation différente quand ça arrive. Sentir dans le dernier tour que j’ai encore des ressources pour aller chercher le podium, et sur la ligne d’arrivée , quand je compte devant moi et que je vois que je suis vraiment troisième, ce sont des moments assez uniques », raconte Perrot en visioconférence.

« J’ai pris quelques secondes pour en profiter, pour me dire que c’est vraiment arrivé, poursuivez-il. En rêver c’est quelque chose, mais quand ça arrive, c’est magique. »

« Je vois que ça loupe en arrivant au (dernier) tir, je vois bien que ça peut jouer le podium, mais je reste bien focalisé, rembobine Perrot. Et quand j’ai vu Johannes (Dale) passer (dans le dernier tour) , je me suis dit : +C’est maintenant qu’il faut prendre le train+. »

Le Franco-Norvégien (sa mère est norvégienne) avait donné des indices sur sa jolie forme du moment en prenant la sixième place de l’individuel jeudi, alors le meilleur résultat de sa jeune carrière, puis en signant un relais sans accroc samedi.

Pour les Bleus, il ne s’agite cependant que du cinquième podium individuel de l’hiver. Fillon Maillet s’est hissé sur un seul, Emilien Jacquelin, qui a mis un terme anticipé à sa saison après les Mondiaux en février, sur trois.

« Je suis fier de pouvoir densifier un peu cette équipe, apporter ma pierre à l’édifice », dit Perrot, qui ne se « fixe pas du tout de limites ».

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