Paris a besoin de plus de restrictions sur les coronavirus, dit le Premier ministre français


PARIS (Reuters) – Le Premier ministre français Jean Castex a déclaré mardi que le moment était venu pour des restrictions supplémentaires contre les coronavirus dans la région parisienne alors que le pays entrait dans une troisième vague de la pandémie COVID-19.

FILE PHOTO: Un agent de santé reçoit une dose du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 dans un centre de vaccination contre les coronavirus à l’intérieur d’un gymnase à Taverny près de Paris, France, le 9 janvier 2021. REUTERS

La France est aux prises avec une augmentation constante de nouveaux cas, entraînant une forte pression sur le système hospitalier, en particulier dans la capitale où les infections ont augmenté.

Les autorités sanitaires françaises ont signalé mardi 29 975 nouveaux cas dans tout le pays, une hausse hebdomadaire de 4,5%, la plus forte en un mois et demi.

«Il me semble que le moment est venu d’envisager de nouvelles mesures dans la région parisienne», a déclaré Castex dans une interview sur BFM TV.

Castex a déclaré que les verrouillages du week-end tels que ceux déjà en place dans deux autres régions faisaient partie des mesures à envisager pour la région parisienne lors d’une réunion mercredi.

«Il n’y a aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas faire dans une région ce que nous faisons dans une autre», a-t-il déclaré.

Comme d’autres pays de l’UE, la France est loin derrière les États-Unis ou la Grande-Bretagne en ce qui concerne la vaccination de sa population.

Le président Emmanuel Macron espère toujours qu’une campagne de vaccination pourra conjurer les effets d’une nouvelle vague de pandémie déclenchée par des variantes plus contagieuses et empêcher la France de recourir à un troisième verrouillage national.

Mais la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca, annoncée lundi pour des raisons de sécurité, pourrait remettre en cause la stratégie.

Castex a déclaré qu’il était prêt à recevoir le vaccin AstraZeneca si les autorités sanitaires européennes confirmaient son innocuité.

Le ministère de la Santé a déclaré qu’il y avait 4 239 patients dans les unités de soins intensifs pour le COVID-19, soit une augmentation de 20 en 24 heures et un sommet de près de quatre mois. Le nombre total de personnes hospitalisées pour la maladie était de 25 492, un sommet depuis le 24 février.

Le nombre de personnes décédées a augmenté de 408, à 91 170.

Reportage de Benoit Van Overstraeten; reportage supplémentaire de Leigh Thomas; Édité par Geert de Clercq, Peter Graff et David Gregorio

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