Panel de haut niveau enquêtant sur les violations en Syrie et examinant de nouvelles mesures pour protéger les humanitaires |


Étant donné que les parties belligérantes de Syrie avaient dans certains cas manqué à leurs obligations de protéger les installations civiles figurant sur la soi-disant liste de déconfliction de l’ONU – cela les exempterait du ciblage militaire parce qu’elles impliquaient des soins de santé ou d’autres activités purement civiles, ou étaient soutenues par l’ONU – En avril dernier, le secrétaire général António Guterres a soumis une lettre au Conseil de sécurité transmettant un rapport d’une commission d’enquête du siège de l’ONU qu’il avait mis en place pour enquêter sur les incidents dans le nord-ouest de la Syrie depuis le 17 septembre 2017.

«Le Conseil a formulé une série de recommandations, que j’examine attentivement», a écrit le Secrétaire général au Conseil.

Suivre les recommandations

Le chef de l’ONU a reconnu que certaines des questions soulevées étaient complexes, telles que les parties à un conflit qui devraient recevoir des informations dites de déconfliction.

En réponse à sa promesse de nommer «un conseiller principal indépendant ayant l’expertise et l’expérience dans ce domaine», à l’issue de consultations, M. Guterres a choisi l’ancien haut fonctionnaire humanitaire des Nations Unies, Jan Egeland, à la présidence d’un groupe consultatif indépendant de trois personnes sur la déconfliction, au service de aux côtés d’Erika Feller, ancienne Haut-Commissaire assistante de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés et de Radhouane Noucier, ancien coordinateur humanitaire régional des Nations Unies pour la Syrie.

Le Groupe d’experts mènera ses travaux de manière indépendante et fournira au Secrétaire général des conseils sur la manière de renforcer le mécanisme de déconfliction géré par OCHA [the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs] en Syrie », selon le porte-parole, Stéphane Dujarric.

De plus, il conseillera le chef de l’ONU sur les recommandations de la commission d’enquête relatives au mécanisme de déconfliction et sur les leçons qui peuvent être tirées pour l’avenir.

M. Dujarric a dit que le Groupe avait commencé ses travaux le 11 janvier et devrait présenter un rapport final au Secrétaire général avant le 10 mai.



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