Nouvelle technologie en cours pour les terres utilisées pour le réensemencement en Écosse


Une NOUVELLE technologie est utilisée pour mesurer la capture de carbone des broussailles et des pâturages sur les terres de régénération dans le nord de l’Écosse.

L’initiative est l’une des premières à bénéficier d’un nouveau fonds lancé pour stimuler les projets de récupération de la nature terrestre et marine menés localement, y compris les initiatives communautaires et celles axées sur l’amélioration de la santé et du bien-être des personnes.

Le fonds d’innovation Rewilding est le premier du genre et sera attribué à des projets cherchant à créer de nouvelles opportunités pour la restauration de la nature à grande échelle grâce à l’engagement communautaire, à des plans d’affaires ou à l’utilisation de la technologie. Il survient à un moment où le réensemencement devient de plus en plus courant, recevant un soutien croissant de la part des politiciens et du public.

Bunloit Estate, propriété de l’ancien directeur de Greenpeace Jeremy Leggett, est l’un des trois projets de régénération à bénéficier d’un pot de 55 000 £ utilisé pour un pilote du fonds. Leggett vise non seulement à restaurer la biodiversité, mais aussi à aider à reconstruire l’économie locale et à lutter contre le changement climatique.

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Le domaine travaille maintenant en partenariat avec Treeconomy pour mesurer la quantité de séquestration de carbone dans la biomasse aérienne, en particulier les broussailles, en utilisant la télédétection et la technologie de détection et de télémétrie par drone.

Les travaux visent à accroître la précision des crédits carbone pour les projets de réensauvagement et à ouvrir potentiellement davantage de marchés financiers pour le réensauvagement en Grande-Bretagne.

Sara King de Rewilding Britain a ajouté qu’on espérait que les projets communautaires en particulier seraient soutenus par le nouveau fonds.

« L’action menée localement est essentielle pour aider la nature à se rétablir d’une manière qui fonctionne pour les personnes et les communautés, et pour créer une connectivité de la nature à travers le pays », a-t-elle déclaré.

Le lancement du fonds intervient à un moment où le rewilding bénéficie d’un énorme soutien de la part du public. Un récent sondage YouGov commandé par Rewilding Britain a montré que quatre Britanniques sur cinq (81%) soutiennent le rewilding.

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L’organisation définit le rewilding comme la restauration à grande échelle de la nature en restaurant les habitats et les processus naturels au point qu’ils peuvent prendre soin d’eux-mêmes et, le cas échéant, en réintroduisant les espèces manquantes. L’organisme de bienfaisance appelle à une récupération majeure de la nature sur au moins 30% des terres et des mers britanniques d’ici 2030, dont 5% étant la régénération des forêts indigènes, des tourbières, des prairies, des zones humides, des rivières et des zones côtières. Les 25 % restants soutiendraient une agriculture respectueuse de la nature et régénérative et d’autres utilisations qui profitent aux économies locales.

Les candidatures au Rewilding Innovation Fund se clôturent à la fin du mois de mars, et l’argent est attribué à ceux qui ont le potentiel d’avoir le plus grand impact sur les personnes et la nature. Il y aura deux autres séries de candidatures au fonds en 2022.

Le Fonds d’innovation a été rendu possible grâce au financement de Dormywood Trust, Evolution Education Trust, The Vintry, Charles Langdale et d’autres.

Pour plus d’informations, voir www.rewildingbritain.org.uk



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