Nouveaux détails sur la solitude et le risque de démence


Homme âgé regardant par la fenêtre à la maison.

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Le sentiment persistant de solitude est l’un des principaux facteurs de risque du déclin cognitif et de la démence, comme la maladie d’Alzheimer. Une étude publiée en ligne le 7 février 2020 par Neurologie fournit de nouveaux détails sur l’association entre la solitude et les changements cérébraux ultérieurs.

Les chercheurs ont enregistré le niveau de solitude d’environ 2 300 adultes sans démence, âgés en moyenne de 73 ans, à l’aide de l’échelle de dépression du Centre d’études épidémiologiques. La solitude était définie comme le fait de se sentir seul trois jours ou plus par semaine. Les participants ont également subi des tests cognitifs et des IRM cérébrales.

Au cours des 10 années suivantes, 22 % des participants solitaires ont développé une démence, contre seulement 13 % de ceux qui n’étaient pas classés comme seuls. Les personnes seules âgées de 60 à 79 ans étaient trois fois plus susceptibles de développer une démence que leurs homologues qui ne déclaraient pas se sentir seuls.

La solitude était également associée à des tailles de cerveau plus petites et à des capacités de fonction exécutive plus faibles (telles que la capacité de planifier, de concentrer son attention et de se souvenir des instructions). Cette étude fournit des preuves plus solides que les adultes seuls, en particulier ceux sans risque accru lié à l’âge ou aux gènes, peuvent avoir un risque élevé de démence et être vulnérables au déclin cognitif précoce.

Image : FG Trade/Getty Images

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