Mumbai annonce de nouvelles restrictions pour les passagers internationaux ; Delhi veut l’arrêt des vols


Les vols commerciaux internationaux sont suspendus dans le pays depuis mars de l’année dernière en raison de la pandémie de coronavirus. (Photo d’archive)

Vendredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé une nouvelle variante du SRAS-CoV-2, circulant actuellement en Afrique du Sud, comme une « variante préoccupante ». Il l’a également nommé Omicron.

Le Network for Genomics Surveillance in South Africa (NGS-SA) avait identifié le variant lundi. Il avait détecté un groupe de virus SARS-CoV-2 apparentés, qui appartiennent à une lignée nommée B.1.1.529.

Les premières indications sont que cette variante est peut-être encore plus transmissible que la variante Delta hautement infectieuse, et que les vaccins actuels peuvent être moins efficaces contre elle.

Que savons-nous jusqu’à présent sur Omicron ?

De nouvelles variantes continuent d’émerger à mesure que le SRAS-CoV-2 se propage, et l’importance de chaque mutation devient connue après un certain temps. Mais les autorités sanitaires du monde entier doivent surveiller en permanence celles qui sont plus importantes que les autres. C’est dans le cadre d’un tel exercice que le NGS-SA a détecté B.1.1.529.

D’après ce que l’on sait actuellement, B.1.1.529 présente de multiples mutations de la protéine de pointe, et une analyse préliminaire suggère qu’il est hautement infectieux. L’Afrique du Sud a signalé une multiplication par quatre des nouveaux cas au cours des deux dernières semaines, coïncidant avec l’émergence de B.1.1.529.

Jeudi, la NGS-SA a déclaré que le B.1.1.529 avait rapidement augmenté dans la province de Gauteng, qui comprend Johannesburg et Pretoria, et pourrait déjà être présent dans la plupart des provinces. Le NGS-SA a déclaré que l’augmentation soutenue des cas est peut-être alimentée par des épidémies en grappes.

Les vols commerciaux internationaux réguliers à destination et en provenance de l’Inde reprendront le 15 décembre après une interdiction de 21 mois, a annoncé vendredi un arrêté du ministère de l’Aviation civile. Bien que cette décision puisse potentiellement faire baisser les tarifs sur certains itinéraires de vol à volume élevé, cela arrive à un moment où les voyages internationaux sont confrontés à une nouvelle incertitude en raison de la nouvelle variante de Covid-19.

Le gouvernement a également publié une liste de pays « à risque », et la nature de la reprise des vols réguliers internationaux dépendra de la présence ou non d’un pays dans cette liste. Il comprend des pays d’Europe, dont le Royaume-Uni, et l’Afrique du Sud, le Brésil, le Bangladesh, le Botswana, la Chine, Maurice, la Nouvelle-Zélande, le Zimbabwe, Singapour, Hong Kong et Israël. Les passagers voyageant en provenance des pays figurant sur cette liste émise par le ministère de la Santé et du Bien-être familial devront subir des mesures supplémentaires à leur arrivée en Inde, notamment des tests après l’arrivée.

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