L’UE déclare que les sanctions sont une option pour lutter contre les passeurs de Biélorussie | Nouvelles du monde


BRUXELLES (Reuters) – L’Union européenne envisagera des sanctions contre les passeurs de migrants et les personnes impliquées dans la traite des êtres humains pour faire face à une augmentation des passages frontaliers « irréguliers » depuis la Biélorussie, a déclaré vendredi le plus haut diplomate du bloc.

La Lituanie, un État membre de l’UE, a signalé une augmentation des passages illégaux des frontières depuis la Biélorussie voisine et a accusé Minsk d’avoir fait venir des migrants de l’étranger et de les envoyer au-delà de la frontière.

« L’UE examinera la possibilité de mesures restrictives visant les passeurs de migrants qui violent les droits humains ou ceux impliqués dans la traite des êtres humains », a déclaré vendredi Josep Borrell dans un communiqué sur la Biélorussie.

La Lituanie et l’UE ont accusé la Biélorussie ce mois-ci d’utiliser les migrants et les réfugiés comme une arme politique pour faire pression sur l’UE en raison des sanctions du bloc contre Minsk.

« Les personnes qui n’ont pas le droit de rester dans l’UE seront renvoyées. Dans ce contexte, l’UE et ses États membres prendront toutes les mesures nécessaires conformément au droit européen et international », a déclaré Borrell, ajoutant que l’UE et ses États membres avait déjà accru son soutien pour protéger les frontières du bloc.

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La Lituanie a commencé à construire ce mois-ci une barrière de fil de rasoir de 550 km (320 miles) à sa frontière avec la Biélorussie.

Bruxelles a imposé une série de sanctions à la Biélorussie depuis une élection présidentielle contestée en août dernier qui a été suivie d’une répression policière des manifestations de rue.

(Reportage par Kate Abnett; Montage par Nick Macfie)

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