L’Iran, premier test international de Joe Biden


Téhéran fait monter les enchères avant une discussion avec la future administration.

Avec l’affaire Navalny, ce sera le premier test international de la nouvelle Administration Biden et on peut déjà dire qu’il paraît mal engagé. Depuis le début de l’année, les Iraniens ont à nouveau accéléré le rythme jusqu’à l’accord violent sur le nucléaire de 2015, le JCPOA. Ils ont d’abord annoncé la reprise de l’enrichissement de l’uranium à 20%, une étape importante dans leur marche vers la bombe, qui fait franchir un saut qualitatif au programme nucléaire militaire. Les autorités iraniennes ont également annoncé leur intention de relancer la production d’uranium métal, un composant pouvant être utilisé pour fabriquer des armes nucléaires. Elles menacent par ailleurs de remettre en cause le régime d’inspection de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le gendarme du nucléaire.

Ce nouveau durcissement de la position iranienne a plusieurs explications. Certains experts y voient une réponse à l’assassinat, le 27 novembre dernier, d’un grand ponte du programme nucléaire

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