L’Iran accuse au moins 1 000 personnes pour les troubles en cours à Téhéran: rapport – National


L’Iran organisera des procès publics d’environ 1 000 personnes inculpées à Téhéran pour troubles, a annoncé lundi une agence de presse semi-officielle, alors que les autorités intensifient leurs efforts pour écraser plus de six semaines de manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini en garde à vue.

L’un des défis les plus audacieux lancés aux dirigeants religieux iraniens depuis la révolution de 1979, les manifestations se sont poursuivies malgré des avertissements de plus en plus sévères : les gardiens de la révolution ont dit sans ambages samedi aux manifestants de ne pas descendre dans la rue.

Les dirigeants iraniens ont décrit les manifestations comme un complot des ennemis de la République islamique, dont les États-Unis et Israël. Des manifestants de tous horizons ont pris part, avec des étudiants et des femmes jouant un rôle de premier plan, agitant et brûlant des foulards.

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L’agence de presse semi-officielle Tasnim, citant le juge en chef de la province de Téhéran, a déclaré les procès d’environ 1 000 personnes « qui ont commis des actes de sabotage lors d’événements récents, notamment en agressant ou en martyrisant des agents de sécurité, (et) en incendiant des biens publics » aurait lieu dans un tribunal révolutionnaire. Les procès auraient lieu en public cette semaine, a-t-il précisé.

Les autorités iraniennes ont mené une répression meurtrière pour apaiser les troubles. L’agence de presse militante HRANA a déclaré samedi que 283 manifestants avaient été tués dans les troubles, dont 44 mineurs. Quelque 34 membres des forces de sécurité ont également été tués.

Amini est décédé le 16 septembre sous la garde de la police des mœurs iranienne après avoir été détenu pour « tenue inappropriée ».

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