Lettre: l’engagement climatique britannique ne devrait pas priver Peter de payer Paul


Le rappel opportun par Alok Sharma (avis, 19 avril) de la nécessité urgente pour les pays développés de mettre en place un plan de financement public et privé crédible pour approbation lors de la réunion de la COP26 en novembre est certainement parfait. Le fait est que sans cela, la conférence de Glasgow ne pourra pas aboutir.

Ce que Sharma n’a pas dit, sans surprise, c’est que les coupes draconiennes de notre propre gouvernement dans l’aide au développement à l’étranger rendront un tel résultat plus difficile à atteindre. Tant que ces coupes resteront en vigueur, même certaines affectations de fonds par le Royaume-Uni à des fins environnementales ne seront qu’un cas de voler Peter pour payer Paul, de soustraire de l’argent à des objectifs tels que l’éducation des filles, la fourniture de soins de santé primaires et le éviter la famine.

Cette contradiction dans les prescriptions politiques pourrait être simplement résolue si le gouvernement indiquait clairement, avant la COP26, qu’il a l’intention de rétablir le plein respect de l’engagement de 0,7% pour l’aide à l’étranger au cours de l’exercice suivant le retour à la croissance de notre propre économie.

David Hannay
Chambre des lords, Londres SW1, Royaume-Uni

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