l’escroquerie a début en Charente-Maritime


Le trafic international de civelles qui vient d’être démanté par des enquêteurs de Bordeaux après plusieurs années d’enquête menées par la France, l’avant de partir pour l’Asie via les pays de l’Est. L’escroquerie a commencé en Charente-Maritime.

Le trafic international de civelles qui vient d’être démantelé est passé par la France avant de partir pour l’Asie. Il porte sur un peu plus de 18 millions d’euros.

Au cours de leur enquête qui a commencé en 2017, les officiers de douane du SEJF de Bordeaux et les gendarmes de l’OCLAESP ont été renforcés par la brigade des recherches de Saintes car le trafic de civelles a également par la Charente-Maritime.

Des habitants du secteur de Saujon ont été interpellés, un bateau, une voiture et une somme de 680.000 euros sur des comptes bancaires ont été saisis en Charente-Maritime.

La civelle est l’objet d’un gros trafic, nous on a tendance à le comparer à celui des stupéfiants car le prix du kilo de civelle peut varier de 240 à 550 euros le kilo, c’est important. C’est un trafic qui se déroule entre novembre et mars. Il faut savoir que la civilisation est une espèce protégée.

Christophe Laferrière adjudant chef de la brigade nautique La Tremblade et La Rochelle

La pêche des civiles est très contrôlée. Des dérogations sont attribuées aux pêcheurs mais la réglementation impose d’avoir une licence professionnelle.

800 kilos de civelles saisies

Le démantèlement de ce trafic international a débuté en 2017 lors des contrôles routiers. Des douaniers saisissent alors près de 800 kilos de civelles destinées à la Chine, et 200 à la Thailande. Les enquêteurs ont remonté la piste jusqu’aux pêcheurs.

« On est parti sur un tout petit indice et à force de remonter cette petite bobine, on est tombé sur un trafic assez important. L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique nous a alors donné un très gros coup de main , ils connaissent très bien ce genre de trafic car il y en a aussi dans d’autres départements » détail Christophe Laferrière, chef adjudant de la brigade nautique La Tremblade et La Rochelle.



© France Télévisions

Selon la brigade nautique, les braconnages ont toujours existé mais ils sont de plus en plus rares. Depuis 2010, il y a un système de quotas de pêches, qui limite les quantités prélevées chaque année.

Poursuivre votre lecture sur ces sujets



Laisser un commentaire