Les vrais cheveux de Lady Gaga sont sa préférence quotidienne, déclare son coiffeur

Que ce soit grâce à des soins capillaires diligents ou au TLC du styliste Frederic Aspiras, les vrais cheveux de Lady Gaga sont dans un état de haute qualité. En fait, la superstar ne porte apparemment des perruques que lorsqu’elle se produit (que ce soit par le biais d’une performance musicale ou d’un tournage Maison Gucci, par example).

Sur la base de l’apparence en constante évolution de la superstar, nous pensions avec certitude qu’elle utilisait des perruques sur le reg, mais Aspiras nous dit le contraire. Nous l’avons rencontré lors d’une projection VIP parrainée par Joico du film buzzy au London West Hollywood à Beverly Hills, où il a présenté ses mèches devant et derrière la caméra. Continuez à lire pour notre Q+R complet !

Mane Addicts : Y a-t-il un type de perruque que Gaga préfère en général ?

Frédéric Aspiras : En général, nous utilisons ses propres cheveux. Nous n’avons utilisé que des perruques pour la caractérisation du film et pour ses performances pop. Quand vous la voyez sortir dans la vraie vie, ce sont ses propres cheveux. C’est long et beau et blond. Et c’est avec des soins capillaires appropriés. Defy Damage de Joico est la façon dont nous l’obtenons si blond et blanc. Juste avant le début du film, elle voulait se teindre les cheveux en brun, et j’étais comme non, s’il vous plaît, ne faites pas ça. Mais elle voulait entrer dans le personnage, alors elle s’est teint les cheveux en brun. Passer du blond platine au brun est très difficile, et nous l’avons récemment teint en blond platine parce que c’est comme ça qu’elle le voulait. Sans Defy Damage, cela ne serait pas possible car ses cheveux seraient tous brûlés.

MA : Qu’est-ce qui entre dans votre sélection générale de perruques lors du coiffage ?

FA: Je conçois mes perruques. Ce film nécessitait 10 perruques fabriquées et colorées à la main. Ils ont été coiffés avec tous les produits capillaires Joico parce que le look devait rester fidèle à chaque décennie – les années 70, 80 et 90. Les années 70 étaient des sets humides, des bigoudis et des backcombings légers. Les années 80 étaient tout au sujet de la perm de puissance et de l’explosion de puissance. Il devait rester authentique dans les moindres détails. C’est ce que le film exigeait et c’est ce que Gaga voulait. Cela devait rester fidèle non seulement au film, mais à la vraie femme. Quand vous voyez le vrai film, cela se traduit par cela.

MA : Quelle a été la partie la plus facile ou la moins difficile de travailler avec Lady Gaga sur Maison Gucci?

FA: Je ne pense pas que ce soit facile parce que cela avait beaucoup à voir avec la préparation – des mois et des mois de préparation – avec Gaga, Ridley Scott et [makeup artist] Sarah Tanno, de développer la caractérisation de Patrizia. Il a fallu des heures pour s’asseoir et créer les looks de maquillage et les cheveux, jusqu’aux costumes et même au vernis à ongles. Après la fin de tout cela, nous avons créé un répertoire de 400 à 500 pages pour les looks de Patrizia dans le film.

MA : En quoi cette expérience a-t-elle été différente de celle de travailler avec Gaga sur d’autres projets ?

FA: C’est un film basé sur une histoire. Il ne s’agit pas d’être coiffeur. Il s’agit de créer des coiffures pour elle en tant que véhicule, en tant qu’actrice, pour faciliter la narration de l’histoire. Il ne s’agit pas de montrer une coiffure incroyable des années 70 ou 80. Il s’agit de sa capacité à puiser dans ce véhicule pour vraiment développer le personnage. C’est mon travail de faire ça. C’est différent de faire de la pop. Avec la musique pop, vous essayez de créer l’ambiance. Avec chromatique, nous essayions juste de créer le monde de chromatique. C’était complètement différent parce qu’il s’agissait de la visualisation de la musique. Sa musique pop est complètement différente d’être une actrice et de raconter une histoire.

MA : Quel a été votre look le plus fier à ce jour ?

FA: Mon look le plus fier à ce jour est notre récent premier look à Londres. Elle portait la robe violette la plus emblématique de Gucci qu’elle a jetée en l’air. On aurait dit qu’elle sortait tout droit d’un tableau. Ce fut le jour le plus magique de tous les temps. J’ai créé le baby bang le plus simpliste et un virage doux à la fin. Ce sont les cheveux les plus doux et les plus propres qui transcendent et décrivent vraiment le style de la robe.

MA : Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans le parcours capillaire de Gaga d’il y a dix ans à aujourd’hui ?

FA: Ce qui m’a surpris dans son parcours capillaire, c’est sa capacité à s’appuyer non seulement sur ses cheveux. Il s’agit davantage de savoir quel est le message derrière la transformation et en quoi consiste le pouvoir de transformation. Il ne s’agit pas de choquer les gens. Il s’agit pour vous de vous sentir heureux, fier et à l’aise avec qui vous êtes. Pour elle, il s’agit d’être heureux là où vous êtes. Ses cheveux sont plus libérateurs. C’est plus généreux. Il ne s’agit pas seulement de vous vendre une chanson. Il n’en a jamais été question pour elle. Pour elle, il s’agissait de la vérité sur ce qu’elle faisait. Mon travail n’est pas une question d’ego et d’essayer de créer une coiffure pour moi. Il s’agit de raconter son histoire.

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