Les talents, ressources rares des entreprises de service numérique


[CONTENU PARTENAIRE] La guerre des talents dans le secteur des ESN bat son plein. Les entreprises du secteur doivent donc à la fois fidéliser leurs meilleurs collaborateurs et donner envie à d’autres de les rejoindre dans un univers qui reste, de plus, élargir sous-féminisé. Comment répondre efficacement à ces enjeux? Le témoignage de Nicolas Proust, PDG d’Adroma Conseil, cabinet de conseil en organisation et management des systèmes d’information et spécialisé en transformation numérique.

En 2021, sur quoi vont se concentrer les demandes des entreprises en termes d’accompagnement?

En 2020, en raison de la crise sanitaire, de nombreux projets ont été ajournés. Cette année 2021 devrait donc concerner la reprise de ces derniers, tant dans le domaine de la transformation numérique des entreprises, avec un fort accent mis sur le volet organisationnel, que du déploiement d’outils à l’international, de solutions d’aide à la vente, ainsi que des sujets liés aux métiers mêmes des clients. Les perspectives sur cette année sont donc plutôt bonnes pour notre secteur.

Le secteur des ESN est extrêmement concurrentiel et la guerre des talents y fait rage. Comment faire pour résoudre ce problème?

Effectivement, les ressources sont de plus en plus rares. Afin de fidéliser nos talents, nous mettons en place une gestion RH de proximité, des actions pour développer le bien être au travail ainsi que la mise en place de leviers d’évolutions de carrière, offrant une véritable différence par rapport aux autres entreprises du secteur . Chez Adroma Conseil, nous nous positionnons comme experts. Nos collaborateurs sont donc, tous, des consultants seniors avec au moins 4/5 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la transformation numérique et de l’innovation. Les projets sur lesquels nous travaillons sont à forte visibilité de direction générale. Ces derniers ne peuvent être confiés à des profils jeunes diplômés.

Quelles sont vos lignes directrices en matière de recrutement?

Nous avons mis en place un système de recrutement qui est basé (à 70%) sur la cooptation. Nous insistons beaucoup sur tout ce qui est lié au côté humain d’Adroma Conseil. Notre chiffre d’affaires est très faible. Il s’établit aux alentours de 6-7%, preuve que nos collaborateurs sont satisfaits d’y travailler. Tout cela est rendu possible grâce à un suivi très personnalisé qui s’inscrit dans un cadre d’évolution et d’un plan de carrière que l’on rencontre en place dès l’arrivée d’un nouveau consultant. Nous sommes actuellement 50 et nous prévoyons de recruter de 25 à 30 nouveaux consultants en cette année 2021.

C’est aussi un secteur sous-féminisé. C’est une question qui vous préoccupe?

Aujourd’hui, les femmes représentent environ 35% de nos salariés. Il est vrai que la population masculine est surreprésentée dans le secteur informatique.

De notre côté, nous attachons une importance toute particulière au recrutement des meilleurs talents sans aucune forme de discrimination que ce soit.

Il apparaît par conséquent compliqué atteint une parité parfaite dans un secteur où les femmes sont en minorité.

Ceci étant, nous appliquons bien entendu une rémunération parfaitement équitable entre hommes et femmes.

Aujourd’hui, 70% de vos clients proviennent du secteur banques-finances. Comptez-vous élargir cette base?

Le secteur en question est celui où nous pouvons présenter, actuellement, nos meilleures compétences métiers (banques, assurance-crédit, assurances-export…). C’est pourquoi, nous allons consolider nos positions dans ce domaine. Pour autant, nous avons la ferme intention de nous développer sur d’autres secteurs d’activité, notamment plus institutionnels. Nous travaillons d’ores et déjà avec le service public, ce qui nous permet de signer des contrats à long terme et nous offre une meilleure visibilité.

Vos activités sont concentrées sur Paris et sa région. Avez-vous des ambitions en régions?

Face à ce nouveau contexte de pandémie, nous avons été contraints de nous adapter et aujourd’hui le télétravail devient la règle chez nos clients. De ce fait, sur certaines fonctions, les consultants peuvent travailler à distance et en région s’ils le souhaitent. C’est pourquoi deux options s’offrent à nous, la première est d’ouvrir un certain nombre de centres d’expertises en province afin d’optimiser les coûts et la seconde par les acquisitions de sociétés. Les premières villes que nous visons sont Lyon, Nantes et Toulouse.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec SCRIBEO. La rédaction de BFM BUSINESS n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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